La région d’Agadir reste dans l’urgence pour couvrir ses besoins en eau et s’en donne les moyens. Le Plan directeur d’aménagement intégré des ressources en eau de Souss-Massa en résume les axes et le magazine La Vie Eco en donne un large aperçu dans son édition de cette semaine.
Les actions phares s’articulent autour de la construction de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer. «Il s’agit de la construction d’une station de dessalement au niveau du Souss-Moyen avec un débit de 176 Mm3/an et d’une station mutualisée au niveau de Tiznit pour une capacité de production de 70,4 Mm3/an (10,4 Mm3/an pour l’approvisionnement en eau potable et 60 Mm3/an pour l’eau d’irrigation). Ces deux chantiers sont inscrits dans le plan national 2020-2027», lit-on.
Également en vue, l’acquisition d’une station de dessalement monobloc pour desservir le nord d’Agadir. Au niveau de la région Tiznit-Aglou, les actions consistent aujourd’hui en l’aménagement d’une station de dessalement, réalisée par l’ONEE. L’extension de la station de Chtouka est aussi au programme. Ceci, au même titre que le ralliement de la zone d’Oulad Teima à l’adducteur de la station de dessalement de Chtouka.
«Le renforcement des réserves d’eaux salées est également entrepris pour la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la métropole. Pour ce faire, la RAMSA (Régie autonome multiservice d’Agadir) investit dans de nouveaux réservoirs de stockage. Ainsi, cinq nouveaux réservoirs vont s’ajouter aux vingt-six existants pour faire passer dès juin prochain la capacité de stockage de 138.000 m3 à 180.000 m3», écrit La Vie Eco.
Des investissements sont aussi réalisés au niveau de la station de traitement de Tamri alimentée par le barrage Moulay Abdallah, de manière à porter son débit à 1.100 l/s. Dans cette localité de Tamri, un barrage est aussi en construction. Il est de même programmé la surélévation du barrage Mokhtar Soussi (province de Taroudant) et un barrage dans la localité d’Imi Mikki (préfecture d’Agadir Ida-Outanane).
Le recours à la réutilisation des eaux usées épurées est incontournable pour répondre aux besoins en eau. En 2023, un volume de 4,5 millions de m3 d’eaux usées épurées a été distribué pour l’arrosage des espaces verts. L’objectif est d’atteindre en 2050 près de 48 millions de m3/an des eaux épurées.