Les tensions s’accentuent sur le fret aérien. Dans son édition du 28 septembre, Les Inspirations ECO annonce que «les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés sous l’effet d’un déséquilibre entre l’offre et la demande». Il soutient que ce «déséquilibre risque de s’accentuer avec le pic saisonnier prévu pour octobre». Et pour cause, «les commissionnaires de transport renforcent leurs capacités de fret aérien depuis quelque semaines».
Il faut dire que «la demande de fret aérien enregistre une croissance de 8% au premier semestre 2021, soit la plus forte progression depuis 2017». Parallèlement, «les capacités disponibles, l’offre, se seraient contractées de près de 12,4%». Pour faire face à cela, les capacités déployées au moyen de «freighters» se sont développées de près de 30% même si elles n’ont pas compensé la baisse de 40% environ de l’offre en soute d’avions à passagers, entre juin 2019 et juin 2021.
Mais’à l’approche du pic saisonnier, dès octobre, le déséquilibre entre l’offre et la demande et la sous-capacité du marché va s’accentuer. Au Maroc, cette donne est exacerbée par le fait que le coût des transports maritimes échappe à tout contrôle», soutient le journal. Il affirme que la hausse n'est pas seulement le fait d'un déséquilibre entre l’offre et la demande, mais par l'effet d'ententes entre les méga carriers et les alliances aériennes. Pire, les prévisions annoncent une augmentation des tarifs et les perturbations de certaines lignes dont les chargeurs n’ont pas encore de visibilité.
Le quotidien relève que la tension sur le marché du fret aérien est aussi alimentée par la fermeture totale ou partielle d’aéroports pour raisons sanitaires.