Enquête CGEM: plusieurs dizaines de milliers d’emplois menacés

Dr

Revue de presseKiosque360. Les résultats préliminaires de l’enquête CGEM montrent que les entreprises dont le chiffre d’affaires a reculé de plus de 50% craignent la perte de 100.000 emplois.

Le 27/04/2020 à 21h26

L’Economiste, dans son édition du jour, dévoile les chiffres préliminaires de l’enquête menée par la CGEM auprès des entreprises. «Aucune activité n’a échappé à l’impact de la pandémie», soutient-il. Le journal constate que l’année avait mal démarré, avec une baisse d’activité enregistrée par 566 entreprises depuis janvier. Une situation qui s’est aggravée en mars, puisque 815 entreprises ont vu leur activité plonger de plus de 50% et que 301 entreprises ont déclaré une forte baisse de 30% à 50%.

Le quotidien relève que les baisses de plus de 50% du chiffre d’affaires ont été concentrées dans la promotion immobilière, le tourisme, les industries culturelles et créatives, le textile et les médias. «Les secteurs qui "s’en tirent" relativement en mars sont les assurances, la plasturgie, l’agriculture, l’énergie et l’aéronautique». Dans ces conditions, elles sont une sur deux à avoir demandé le report de paiement des cotisations sociales, tandis que 41,8% ont sollicité le report des échéances bancaires. Idem pour les échéances fiscales, puisque 37% des entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 20 millions de dirhams ont sollicité le report et que 33,7% de celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 20 millions de dirhams ont demandé le report du paiement de l’acompte de l'IS, écrit le journal. Globalement, «70% des entreprises ont demandé au moins un report et 22,8% les 3 reports simultanément». 

Mais le plus inquiétant, pour les entreprises, est la perte d’emploi. Sur les 165.586 postes de travail, 55,11% des effectifs seraient menacés. Les entreprises «dont le chiffre d’affaires a reculé de plus de 50% pourraient supprimer jusqu'à 100.000 emplois», écrit le quotidien qui explique que l’enquête lancée le 17 avril se poursuivra jusqu’au 1er mai. Au 23 avril, 1.820 réponses ont été comptabilisées et 1.740 ont été validées après élimination des doublons et des réponses incohérentes.

Par Rachid Al Arbi
Le 27/04/2020 à 21h26

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

La création d'une Banque de reconstruction et d'investissement industriel et commetcial n 'est plus une idée farfelue. Faite par les entrepreneurs uniquement pour les commerçants et industriels, et à capitaux privés Une idée qui fait son chemin tout doucement dans les milieux associatifs.

La crise du Covid 19 a mise sous projecteur la nécessité d'une vraie banque spécialisée pour la reconstruction industrielle qui serait au service de l 'entreprise marocaine. La Banque d'Investissement Industrielle et de Participation Nationale sera le modèle de banque qui répondra aux exigences et besoins de l 'économie des entreprises en particulier et de l'économie et de l'économie en générale. Le montage pourrait être une émanation des fédérations peofessionnelles industrielles avec bien sûr la bénédiction de l'Etat . Hélas le modèle actuel de banque de détail mélant clientèle particulière et entreprise, ne parait plus répondre plus efficacement au besoin des professionnels même en cas de nécessité nationale. A bons entendeurs.

0/800