Les relations commerciales entre le Maroc et l’Espagne ont toujours été caractérisées par une dynamique significative, bien que parfois ponctuées de ralentissements dus à des tensions diplomatiques. Tout porte à croire que cette tendance positive se poursuivra.
Les données récentes indiquent que les échanges entre Rabat et Madrid atteindront de nouveaux records pour la quatrième année consécutive, selon le quotidien Les Inspirations Eco. Au cours des dix premiers mois de 2024, les exportations marocaines vers l’Espagne ont progressé de 6,8% par rapport à la même période l’année précédente, tandis que les importations en provenance d’Espagne ont augmenté de 9,1%. Ces chiffres représentent les niveaux les plus élevés jamais enregistrés pour cette période.
Malgré des prévisions annonçant un ralentissement économique, dans des pays comme la France et l’Allemagne, qui pourrait affecter les exportations, les échanges entre le Maroc et l’Espagne devraient rester solides, souligne le quotidien. En effet, les exportations espagnoles vers des marchés non européens ont enregistré une hausse de 9,6% en 2024, représentant désormais 38,5% du commerce extérieur du pays. Concernant le Maroc, les exportations espagnoles ont progressé de 0,7% en octobre 2024, consolidant la position du Royaume comme deuxième destination des exportations espagnoles hors Union européenne, après les États-Unis. En revanche, les importations espagnoles en provenance du Maroc ont légèrement reculé de 0,4% sur cette même période.
Les fruits et légumes demeurent les principaux produits importés du Maroc, une tendance renforcée par la sécheresse qui touche également la péninsule ibérique, précise Les Inspirations Eco. Parmi les autres produits importés, figurent les câbles isolés (166 millions d’euros), les mollusques (85,8 millions d’euros), les véhicules automobiles et leurs pièces (45,1 millions d’euros), le textile non tissé (38,1 millions d’euros) et d’autres fruits (44,1 millions d’euros).
En ce qui concerne les exportations espagnoles vers le Maroc en octobre 2024, elles étaient dominées par le pétrole raffiné (95,8 millions d’euros), les moteurs (85,8 millions d’euros), les véhicules automobiles et pièces associées (67,4 millions d’euros), l’huile de soja (47,3 millions d’euros) et les bouchons en plastique (27,8 millions d’euros).
