Le flou se dissipe peu à peu autour de l’opération de cession du pôle assurance du groupe Saham au sud-africain Sanlam. Annoncée en fanfare début mars dernier, simultanément à Casablanca et à Johannesburg, l’opération n’a toujours pas reçu l’aval de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps).
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Malgré l’expiration du délai légal requis pour se prononcer sur la recevabilité de cette acquisition, l’Acaps, au même titre que le groupe Saham, refusent à ce jour de communiquer sur les raisons du retard pris par l’instruction de ce dossier.
La dernière sortie médiatique du directeur général de l’assureur sud-africain Sanlam, Ian Kirk, est venue donc apporter quelques éléments de réponse. «Il y a eu des brouilles diplomatiques entre les deux pays qui ont été largement médiatisées, et je pense qu’elles sont à l’origine du retard», a-t-il affirmé dans un entretien publié mercredi 12 septembre par le site d’information sud-africain Moneyweb. «Il est important que le Maroc et l’Afrique du Sud aient des relations diplomatiques étroites. L'année dernière, il y a eu des progrès, mais une petite régression a été enregistrée cette année», a-t-il ajouté.
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Le site sud-africain a par ailleurs noté que les tensions diplomatiques entre l’Afrique du Sud et le Maroc seraient liées à deux dossiers: la position de Pretoria sur la question du Sahara et le refus de l’Afrique du Sud de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation du Mondial 2026, sachant que le président du comité marocain en charge de porter cette candidature n’était autre que le Président-fondateur du groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy.
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