Deal Saham/Sanlam: le DG sud-africain reconnaît un blocage

Moulay Hafid Elalamy, ministre du commerce, de l'industrie, des investissements et de l'économie numérique.

Moulay Hafid Elalamy, ministre du commerce, de l'industrie, des investissements et de l'économie numérique. . Le360

L’Acaps n’a toujours pas autorisé la cession du pôle assurance du groupe Saham au sud-africain Sanlam. Le DG de Sanlam, Ian Kirk, vient de révéler les causes du retard pris dans la finalisation de ce deal, dont le montant s'élève à 1 milliard de dollars.

Le 13/09/2018 à 13h25

Le flou se dissipe peu à peu autour de l’opération de cession du pôle assurance du groupe Saham au sud-africain Sanlam. Annoncée en fanfare début mars dernier, simultanément à Casablanca et à Johannesburg, l’opération n’a toujours pas reçu l’aval de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps).

Malgré l’expiration du délai légal requis pour se prononcer sur la recevabilité de cette acquisition, l’Acaps, au même titre que le groupe Saham, refusent à ce jour de communiquer sur les raisons du retard pris par l’instruction de ce dossier.

La dernière sortie médiatique du directeur général de l’assureur sud-africain Sanlam, Ian Kirk, est venue donc apporter quelques éléments de réponse. «Il y a eu des brouilles diplomatiques entre les deux pays qui ont été largement médiatisées, et je pense qu’elles sont à l’origine du retard», a-t-il affirmé dans un entretien publié mercredi 12 septembre par le site d’information sud-africain Moneyweb. «Il est important que le Maroc et l’Afrique du Sud aient des relations diplomatiques étroites. L'année dernière, il y a eu des progrès, mais une petite régression a été enregistrée cette année», a-t-il ajouté.

Le site sud-africain a par ailleurs noté que les tensions diplomatiques entre l’Afrique du Sud et le Maroc seraient liées à deux dossiers: la position de Pretoria sur la question du Sahara et le refus de l’Afrique du Sud de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation du Mondial 2026, sachant que le président du comité marocain en charge de porter cette candidature n’était autre que le Président-fondateur du groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy.

Par Wadie El Mouden
Le 13/09/2018 à 13h25

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Hadeek Anc va conduire la perle de l' afrique à la ruine. Il y a une crise gravissime . Puis la RSA doit faire face a une fuite des capitaux étrangers sans précédent récemment.

Il me semble que SAHAM s'est servi des moyens de de l'Etat comme cheval de Troie pour conquerir certains marchés africains dans l'objectif de revendre avec une plus-value mirobolante

L'Acaps a le pouvoir et le DEVOIR de prendre en conidération tous les intérêts nationaux (y compris politiques) avant d'autoriser ou refuser une opération commerciale de cette envergure. Et à cet effet, les deux élements rappelés dans cet article (soutien renouvelé au Polisario lors de la réception du dirigeant polisarien par le nouveau président sud-africain et les cadres de l'ANC; opposition à la candidature du Maroc pour l'organisation du Mondial 2026) ont été vigoureusement dénoncés dans ce blog par votre serviteur lors de la cession de Saham. D'ailleurs je n'étais pas le seul Marocain à avoir été indigné par ce deal avec le pire pays ennemi du Maroc après l'Algérie. D'autant que l'opération semblait être frauduleuse en privant le Trésor national de plusieurs dizaines (ou centaines) de millions de dirhams au titre de taxes sur la plus-value. iI ne faut pas faire de cadeaux dans ce cas de figure. Surtout pas.

il serait nécessaire que cette compagnie change de responsable.car vous avez des assuré pour automobile en tout risque;qui ne peuvent pas etre remboursé de leur dégats marériels.sur leur voiture. en tout risque ne veut donc rien dire au Maroc.j'ai entamé depuis bientot un an une procèdure judiciaire contre cette assurance.par l'intermédiaire d'un avocat.mais là aussi ,silence!!!!

La fermeté contre se pays raciste a la solde du régime de la honte d'alger

Brouille diplomatique dit- il. Quel euphémisme! l’Afrique du sud est devenue depuis le départ de MENDELA l'ennemie numéro 1 avec l’Algérie. Vendre ce groupe marocain à des sud africains est un crime et une traitrise.

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