Forbes magazine consacre son dernier numéro aux performances de l’économie marocaine

Chaîne de montage de l'usine Renault de Tanger.. DR

Revue de presseDans le numéro de février-mars de son édition internationale «Africa Undiscovered Series», dédiée au Maroc, Forbes Africa retrace les différentes avancées réalisées par le Royaume, qui en font une destination de prédilection pour les investissements. Une revue de presse tirée du Matin du Sahara et du Maghreb.

Le 06/02/2024 à 20h14

Forbes Africa dédie le numéro de février-mars de son édition internationale, «Africa Undiscovered Series», à l’économie marocaine. Dans ce numéro, indique Le Matin du Sahara et du Maghreb qui en relaie l’essentiel dans son édition de ce mercredi 7 février 2024, le magazine américain indique qu’en «maximisant son potentiel dans les énergies renouvelables et l’industrie automobile, le Maroc est sur le point de consolider sa position de plaque tournante de la durabilité et de l’innovation», ce qui fait du Royaume une destination privilégiée pour les investissements.

Les auteurs de ce dossier spécial rappellent aussi que le Royaume encourage les investissements étrangers via six zones économiques spéciales, et met en œuvre plusieurs mesures incitatives allant d’exonérations fiscales à des subventions pour les dépenses liées aux investissements.

Dans ce numéro, le magazine fait intervenir des responsables marocains qui rappellent les ambitions de développement du Maroc, et les actions qu’il a instaurées en faveur de l’investissement.

Les auteurs de ce dossier spécial ajoutent que le Maroc a instauré, depuis le début des années 2000, trois politiques industrielles nationales qui soutiennent le financement d’infrastructures physiques dans des secteurs clés, et permettent de développer le secteur manufacturier.

L’une de ces politiques, soit le Fonds national de développement industriel et d’investissement, a soutenu la modernisation et le développement des capacités de l’industrie marocaine, afin de réduire les importations.

Parallèlement au succès de son industrie automobile, souligne Forbes Africa, le Maroc devient actuellement un acteur important dans la production d’énergie à faibles émissions de carbone, pour atténuer les effets des changements climatiques et renforcer sa résilience devant la volatilité des prix des hydrocarbures.

«En tant que l’un des premiers pays d’Afrique à aligner le développement économique sur la protection de l’environnement, le Maroc est engagé de manière proactive dans la production d’énergie solaire et éolienne, son complexe d’énergie solaire concentrée de Noor-Ouarzazate étant le plus grand au monde», rapporte le magazine américain.

Classé neuvième producteur mondial de cobalt, utilisé dans la production de batteries pour le stockage d’énergie, le Maroc a également une influence considérable dans la promotion de la mobilité verte, à travers son soutien à la chaîne d’approvisionnement.

«Sur le plan international, le Maroc bénéficie d’opportunités offertes par la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales. Les fabricants européens élargissent leur base de fournisseurs pour réduire les risques liés à la chaîne d’approvisionnement. Le Royaume, lui, profite de sa proximité à ce continent et de ses performances macroéconomiques pour devenir une destination de choix pour de nombreuses multinationales qui envisagent d’ouvrir de nouvelles usines», explique le magazine.

Par ailleurs, les auteurs de ce dossier rappellent que le Maroc a démontré son fort engagement en faveur des réformes en cours en ce qui concerne les investissements, avec une nouvelle charte adoptée en décembre 2022.

Les accords commerciaux préférentiels du Maroc avec plus de 60 pays profitent aux investisseurs, à travers un cadre juridique pour l’investissement et la réduction des barrières commerciales, ajoute Forbes Africa.

«La sélection du Maroc pour abriter des événements internationaux de grande envergure est également révélatrice de la position favorable du pays et de sa capacité infrastructurelle comparable à celle des pays développés. Les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale organisées à Marrakech, ou encore la décision du Comité exécutif de la FIFA de confier au Royaume la co-organisation de la Coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, en sont les principaux exemples», conclut Le Matin du Sahara et du Maghreb.

Par Nabil Ouzzane
Le 06/02/2024 à 20h14