Crise post-Covid-19: un repositionnement du textile pour relancer le secteur

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Revue de presseKiosque360. La crise engendrée par la pandémie de Covid-19 a mis à terre le secteur du textile-habillement, déjà mal en point. Pour lui donner un nouveau souffle, l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) a dévoilé des pistes, dont une nouvelle réorientation vers l’international.

Le 25/10/2020 à 19h47

Depuis 2016, le secteur du textile-habillement connaît une baisse de régime. La pandémie de Covid-19 a agravé la situation. Aussi, l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) a-t-il rassemblé des pistes de réflexion pour assurer la relance, dans son étude intitulée «La chaîne de valeur du textile-habillement marocain à l’épreuve du choc Covid-19», rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 26 octobre.

Après avoir dressé un état des lieux de la situation, les auteurs du rapport annoncent que l’activité du textile devrait se préparer à la reconfiguration des canaux d’approvisionnement mondiaux. De même, les industriels devraient capter une part de la production qui serait relocalisée par les donneurs d’ordre européens. Deux pistes de réflexion sont ainsi avancées: l’une axée sur la conception-production à explorer à court et moyen termes, et l’autre sur les implantations des unités industriels ou les plateformes de ventes (IDE) sur les marchés étrangers à long terme, précise le journal qui rappelle que, dans tous les cas, le secteur devra investir dans sa politique recherche et développement. 

D’autre part, le secteur du textile, fragilisé, a tout de même été fortement impliqué dans la riposte contre la Covid- 19. Aussi, pour l’IMIS, de nombreuses opportunités se dessinent, comme les possibilités de captation de transferts de commandes et d’opportunités d’investissement suite aux relocalisations des activités implantées en Asie, sous l’effet de la pandémie de Covid-19.

Pour redynamiser le secteur, les auteurs du rapport assurent également que, dans la stratégie sectorielle post-Covid, il ne faut pas oublier que la négociation des contrats conclus avec les donneurs d’ordre européens ont des exigences (compétitivité-prix, normes de qualité et célérité de livraison) qui nécessitent des investissements considérables et se traduisent par des rétrécissements des marges pour les professionnels marocains… 

Par Fayçal Ismaili
Le 25/10/2020 à 19h47