«Pendant la crise du Covid-19, plusieurs pays ont lancé ou élargi des initiatives pour permettre aux opérateurs économiques de présenter des documents à distance et entreprendre les procédures liées au commerce extérieur de manière plus transparente», peut-on lire dans le dernier rapport de la Cnuced.
«Par exemple, au Maroc, le Guichet unique national du commerce extérieur, PortNet, est passé à des outils 100% en ligne facilitant les formalités d'import-export et permettant un accès continu aux services administratifs, 24h/24 et 7j/7», a ajouté la même source.
Outre le cas du Maroc, le rapport de la Cnuced évoque l’exemple d'Oman qui a tiré profit des procédures dématérialisées juste avant la pandémie, notamment la souscription des manifestes de fret et les services de paiement en ligne au profit des opérateurs du commerce extérieur.
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"La pandémie a provoqué des ondes de choc sur les chaînes d'approvisionnement, les réseaux de transport maritime et les ports, entraînant une chute des volumes de fret et compromettant les perspectives de croissance", explique la Cnuced dans son rapport.
Le commerce maritime mondial accusera une baisse de 4,1% en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, une première depuis 2009, selon une estimation de la Cnuced.
La Cnuced rappelle que le repli était plus prononcé en 2009, de 4,98%, dans la foulée de la crise financière internationale.
Pour 2020, la baisse est importante, mais le secteur résiste plutôt bien comparativement au transport aérien ou routier, nuance le rapport.
En effet, les mesures de restriction des déplacements des biens et des personnes ont certes compliqué l'accès à certains ports, mais ont aussi encouragé la consommation de biens qui transitent par les mers.