Le taux d’activité est en baisse, particulièrement pour les femmes, le chômage augmente et le nombre de NEET (jeunes sans emploi ni formation) progresse. L’alerte est de nouveau donnée par L’Alliance des Economistes Istiqlaliens qui présente vingt recommandations pour en sortir. Cela devrait,
Ces initiatives, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 15 juillet, se concentrent sur plusieurs axes majeurs: la formation, l’inclusion des jeunes et des femmes, le soutien aux entreprises et l’intégration de l’économie informelle.
L’AEI propose ainsi de lancer des programmes de formation accélérée, incluant des soft-skills et des compétences techniques, pour des secteurs à forte demande comme le tourisme, l’aéronautique et les énergies vertes. L’Alliance propose de chercher des formateurs par un appel à candidature au Maroc et à l’étranger, y compris dans les rangs des retraités et des marocains du monde pour assurer des cycles de formation qui ne dépassent pas les 10 mois.
La création de fonds de solidarité et d’investissement régionaux pourrait permettre d’accorder une subvention de préparation. L’alliance propose aussi de créer un «Fonds de solidarité des générations» dédié aux jeunes de 20 à 35 ans. Il permettrait de financer des formations accélérées de reconversion. Les femmes pourraient bénéficier d’horaires de travail accommodants, de facilités de transports et de garderies, subventionnées par les collectivités territoriales.
Pour soutenir les entreprises et encourager la création d’emplois, l’AEI recommande une réduction de 50% des charges sur salaire, sur 5 ans, aux employeurs qui présentent un programme de croissance, avec augmentation net des effectifs sur la base d’un «Contrat de croissance emploi». Autre disposition: faciliter et règlementer le travail à temps partiel, le travail à domicile, et le travail à distance pour les jeunes désirant poursuivre leurs études, pour les femmes, et pour les personnes à besoins spécifiques..
Enfin, l’AEI propose d’intégrer progressivement les unités informelles dans l’économie formelle par une amnistie de quatre ans avant de les soumettre aux règles de droit commun. Cette démarche vise à formaliser une large part de l’économie, créant ainsi une base fiscale et sociale plus solide. Pendant ces quatre années, elles seront soumises à des cotisations fiscales et sociales progressives: 0 sur les deux premiers exercices; 50% des taux normaux pour les années 3 et 4; puis 100% à partir de la cinquième année.