Ces Marocains de la Silicon Valley

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Revue de presseA la rencontre de ces Marocains qui ont su s'imposer au sein de la Mecque des nouvelles technologies.

Le 14/06/2013 à 21h21, mis à jour le 15/06/2013 à 10h22

Le rêve américain peut aussi se conjuguer à la marocaine. Dans sa dernière livraison datée du samedi 15 juin, l'hebdomadaire Challenge consacre son dossier à ces Marocains qui comptent dans "le saint des saints de l'innovation", à savoir la Silicon Valley. Ces managers et ingénieurs d'exception viennent souvent d'horizons différents. Ali Benmoussa, diplômé de Al Akhawayn, a intégré en 2004 la California State University de Northridge puis lance, par la suite, un comparateur de prix pour évènements : "Ticketwoods".

La passion digitale

Akram Benmbarek, quant à lui, "obtient une maîtrise à la faculté des sciences économiques de Rabat puis s'envole vers les Etats-Unis pour préparer un master of Science en Finances à San Diego". Il lance alors Social IQ, un logiciel en ligne qui permet de mesurer la cote des acteurs sur les réseaux sociaux. Pour Hicham Jorio, c'est une toute autre histoire, peut-on lire sur Challenge. Arrivé aux Etats-Unis à l'âge de 14 ans en compagnie de son père, il étudie dans une école internationale et vit le melting-pot dans toute sa splendeur. Après avoir travaillé comme salarié dans diverses entreprises, il opte pour le secteur des télécoms et développe le concept de voyages en ligne. Aujourd'hui, Hicham Jorio est DG de Paypal de la zone MENA. C’est lui qui sera le premier à introduire ce concept au Maroc. Quant à Yassir Abouselham, après avoir travaillé à la RAM et Abbacus au Maroc, ce natif de Meknès, a décidé de se rendre aux Etats-Unis pour poursuivre ses études. Au détour d'une rencontre, il s'initie au hacking avant de se consacrer finalement à la sécurité informatique. Actuellement, il est directeur en sécurité informatique chez Google.Ces managers, qui occupent des postes clés dans des structures à la Silicon Valley, seront-t-ils tentés de revenir au bercail et d'investir le secteur des TIC ? Une chose est sûre : le pays a grand besoin de ces talents ainsi que de leur expertise pour réussir son challenge digital.

Par Wadii Charrad
Le 14/06/2013 à 21h21, mis à jour le 15/06/2013 à 10h22