Jidar est de retour dans la capitale. La grand-messe du street art, qui aura lieu du 21 au 31 juillet, promet d'être cette fois-ci une édition tout en audace programmatique et en découvertes lumineuses: 12 artistes, 9 fresques murales, 7 pays, un mur collectif, un atelier de sérigraphie, une exposition et une performance artistique. Cette année, c’est Ayoub Abid, dit «Normal», qui va orchestrer l’habituel mur collectif, auquel vont participer l'ensemble des street-artistes invités pour cette édition.
EAC L’boulevard, l'association organisatrice de ce festival lancé en 2015, souligne dans un communiqué que Jidar 2022 propose un voyage à travers sept pays. «Ainsi, nous promène-t-il du Maroc au Sénégal, d’Espagne à la République Tchèque en passant par le Portugal, et enfin du Canada au Japon. De fait, on découvrira nombre de contrées inconnues, et on plongera dans un océan de signes, de formes et de couleurs», promettent les organisateurs de cette manifestation.
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Pour sa septième édition, le festival fêtera également l’art de la sérigraphie, avec des démonstrations et des ateliers créatifs, auxquels participera, entre autres, l’artiste Gemma Berenguer, issue de l’Atelier Ambigu.
Cette manifestation haute en couleurs, sur dix jours, prévoit des fresques murales, une résidence artistique, un workshop, des ateliers, une exposition d’affiches de concert (des «gig posters») et rencontres, qui ponctueront ces journées, en plusieurs endroits de Rabat. Et comme à chacune de ses éditions, Jidar se veut une célébration des art de la rue.