Le groupe de rock marocain Lazywall revisite un grand classique de Metallica en arabe darija

Le groupe marocain Lazywall.

Le groupe marocain Lazywall.

C’est une version inédite du classique de Metallica, «Nothing Else Matters», que celle proposée par le trio Lazywall. A écouter sans modération.

Le 29/09/2025 à 15h26

Chantée en arabe et interprétée avec des instruments orientaux conçus sur mesure, la version arabe de «Nothing Else Matters», grand classique du rock sorti en 1992, est pour le moins audacieuse.

Dévoilée le 26 septembre 2025 par le groupe basé entre Tanger et Strasbourg, cette relecture mêle avec brio rock alternatif et sonorités arabes, portée par des instruments orientaux sur mesure.

Pour le groupe Lazywall, cette reprise n’est pas anodine, car explique-t-il dans un communiqué, «Nothing Else Matters fait clairement partie de ces chansons qui changent ta façon d’entendre la musique. La jouer nous a poussés à élever notre niveau et à découvrir jusqu’où nous pouvions aller avec nos instruments faits sur mesure».

Lazywall se distingue par une identité musicale singulière. Ce trio de rock alternatif oriental chante en arabe des sujets comme le changement climatique, l’injustice sociale, l’intégration et la corruption avec une intensité telle que les barrières linguistiques s’effacent pour faire place à une culture universelle.

Leur autre particularité, c’est l’utilisation d’instruments hybrides créés par les propres membres du trio tels que le Guitaroud, un double manche fusionnant guitare électrique et oud, le Basshouj, alliant basse électrique et guembri ou encore la Drumbuka, un kit percussif combinant darbuka, tbal, bendir et batterie classique.

Pour les découvrir sur scène, rendez-vous le 17 octobre sur la scène du festival Rock Your Brain, en France, où sera interprétée la version marocanisée de cette ballade rock, l’un des titres les plus emblématiques de Metallica.

A propos de Lazywall

Le groupe a vu le jour à Reading, en Angleterre, sous l’impulsion des deux frères Youssef et Monz Nao, peu après leur départ de Tanger pour poursuivre leurs études au Royaume-Uni. Influencés par Led Zeppelin, Audioslave, System Of A Down, ou encore Bob Dylan et Van Morrison, «les frères se sont lancés dans l’exploration des accordages en drop D et de la musique roots, avec pour mission de connecter l’oud à la guitare rock, établissant ainsi une nouvelle voie commerciale musicale entre l’Orient et l’Occident» , peut-on lire sur leur site officiel.

Par La Rédaction
Le 29/09/2025 à 15h26