Exposition. Le meilleur de l'art espagnol au Musée Mohammed VI

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Le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de Rabat accueille du 31 octobre au 4 février 2018 l’exposition «De Goya à nos jours: Regards sur la Collection Banco de España».

Le 06/10/2017 à 10h07

La collection de Banco de España représente l’une des plus importantes collections d’art moderne et contemporain en Espagne. Les soixante-dix œuvres originales présentées au MMVI incluent des tableaux et sculptures d’artistes majeurs. Il y a Goya mais aussi Sorolla, Zuloaga, Saura, Tapiès, Chillida ou encore Barceló. Sans prétendre à l’exhaustivité, cette sélection de noms parmi les plus prestigieux de l’école espagnole en reflète fidèlement la diversité et le génie.

Le parcours proposé par le MMVI offre au visiteur un voyage à travers une séquence historique riche et éclectique qui donne un aperçu de l’étendue des œuvres de ces artistes majeurs. Les deux premières sections sont dédiées aux portraits de la monarchie espagnole et de personnages célèbres du XVIII, XIX et XXème siècles, avec notamment un portrait réalisé par Goya. L'artiste, dont l’empreinte a marqué l’histoire de l’art, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la modernité. Les sections suivantes sont consacrées aux toiles de Vázquez Díaz, Sorolla et Zuluoga, précurseurs des avant-gardes du XXème siècle.

L’art abstrait espagnol d’après-guerre, qui constitue sans doute un des points forts de la collection, est ensuite représenté à travers des chefs d’œuvre d’artistes à la renommée internationale tels que Saura, Millares, Chillida, Guerrero, Tapiès ou encore Palazuelo. Les réalismes critiques d’Equipo Crónica ou de Canogar et la nouvelle figuration (Gordillo, Barceló) sont également à l’honneur. Le parcours de l’exposition se termine par des œuvres de Sanmiguel et Aballi, qui reflètent des pratiques plus contemporaines, néo-conceptuelles et qui questionnent la représentation.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue de plus de 300 pages qui réunit toutes les œuvres présentées dans l’exposition, accompagnées de textes critiques en français, espagnol et anglais.

Par Khalil Ibrahimi
Le 06/10/2017 à 10h07