Art: L’Atelier 21 présentera quatre artistes à la foire 1-54 de Marrakech

DiaporamaL’Atelier 21 participera à la foire d’art contemporain africain 1-54, prévue du 8 au 11 février à La Mamounia, à Marrakech. La galerie d’art casablancaise présentera les œuvres de Moustapha Baïdi Oumarou du Cameroun, M’barek Bouhchichi et Mohamed El Baz du Maroc et Hamid Nii Nortey du Ghana.

Le 31/01/2024 à 11h33

La galerie d’art L’Atelier 21 a été sélectionnée pour participer à la 5ème édition de la foire d’art contemporain africain 1-54, qui se déroulera du 8 au 11 février prochain à La Mamounia, à Marrakech.

Dédiée à l’art contemporain d’Afrique et à sa diaspora, la 1-54 est une foire d’art internationale majeure qui connaît des éditions annuelles à Londres, New York, Marrakech, Paris et désormais Hong-Kong. Engagé dans le dialogue et l’échange, l’événement permet de réunir des galeries de tout le continent africain, mais également du reste du monde.

La 1-54 s’est imposée comme une foire de référence, permettant d’attirer les feux des projecteurs sur la scène artistique africaine. L’Atelier 21 y participe pour mettre en lumière l’apport significatif des artistes marocains et africains dans l’évolution et le rayonnement de l’art contemporain mondial.

Pour sa participation à cette 5ème édition, L’Atelier 21 exposera des œuvres de quatre artistes. Il s’agit du Camerounais Moustapha Baïdi Oumarou, qui a développé une peinture aérienne marquée par un regard humaniste et optimiste qu’il pose sur le monde et les personnes qui y vivent. L’artiste explore également le thème de la végétation et de la nature dans ses toiles, lui conférant une signification symbolique.

Pour Moustapha Baïdi Oumarou, l’humain s’est progressivement éloigné de son environnement originel, perdant ainsi une connexion vitale et une part essentielle de son identité. Ses toiles sont aussi une invitation à célébrer la communion entre l’homme et la nature.

Le corps constitue un thème aux ramifications multiples dans l’œuvre du deuxième artiste, M’barek Bouhchichi. Moulé, sculpté, dessiné, peint, il est mis en exergue à travers un kaléidoscope de signes, de fragments (presque votifs) et d’images qui donnent à voir une préoccupation majeure chez l’artiste marocain: peindre des hommes et des femmes marocains à la peau noire.

Son compatriote Mohamed El Baz a, lui, assigné comme mission à l’art de «bricoler l’incurable», une formule inspirée par le philosophe Cioran. À partir d’installations, de photomontages, de performances ou de sculptures se pose en permanence l’équation d’un monde marqué par la déflagration. L’artiste compose un univers à la fois intime et lointain, en semblant parier sur la capacité de subversion de ses œuvres pour imposer leur présence au spectateur.

Quant au peintre autodidacte ghanéen Hamid Nii Nortey, il puise son inspiration dans la vie courante. Son art figuratif se nourrit des scènes de la vie quotidienne de la jeunesse de son pays à travers des toiles à la chromatique éclatante, marquées par des hachures croisées, qui contribuent à définir son style distinctif. Si la jeunesse et ses préoccupations constituent un sujet central dans l’œuvre de Nortey, l’artiste aime aussi s’emparer des réalités «glamours» qui dotent ses peintures d’une tendre féerie.

Par Nisrine Zaoui
Le 31/01/2024 à 11h33