A l’intérieur de ce stand spacieux, l’Institut français du Maroc expose de multitude de livres, dont des ouvrages traduits de l’arabe au français, et organise des ateliers d’initiation et de formation, a constaté Le360.
En réponse à une question relative au froid qui affecte actuellement les relations politiques entre Paris et Rabat, Agnès Humruzian a assuré que la coopération dans les domaines de l’enseignement, de la science et de la culture «progresse. Les échanges culturels sont extrêmement denses et dynamiques». La directrice générale de l’Institut français du Maroc a ainsi souligné que 47.000 étudiants marocains poursuivent actuellement leurs études en France et «ce nombre ne cesse d’augmenter chaque année».
«Cette année, le pavillon français met à l’honneur la littérature et les sciences humaines francophones. Pendant dix jours, une vingtaine d’auteurs sont venus rencontrer ici leur public. Le stand a notamment connu, le lundi 5 juin, un bel évènement, celui de la création du premier “Goncourt Choix du Maroc”», a poursuivi la responsable française.
Organisé par l’Institut français du Maroc, le 1er Goncourt Choix du Maroc a été décerné, lors du SIEL 2023, à l’ouvrage «Une somme humaine» de l’écrivain haïtien Makenzy Orcel, publié aux éditions Rivages. A noter que le roman sera traduit en arabe et l’auteur invité au Maroc en 2024 pour échanger avec les lecteurs.
Agnès Humruzian a, par ailleurs, évoqué la célébration des 50 ans des éditions «Actes Sud» avec une collection «Sindbad», qui traduit en français «des ouvrages arabophones contemporains pour les faire connaître largement auprès du public francophone».