Jamais Abdelatif Lâabi n’a été aussi ému. Ce soir du jeudi 7 avril durant l’inauguration des 50ans de «Souffles», l’écrivain, poète et fondateur de la Revue «Souffles» a remercié Jocelyne. Difficilement. Lâabi a du mal à parler de sa femme. «Ce qu’elle a fait est un travail invisible, mais c’est un travail monstre», déclare t-il, des trémolos dans la voix.
Dans sa liste des remerciements à tous ceux qui ont travaillé d’arrache-pied dans l’organisation de cette commémoration du 50e anniversaire de Souffles, une pensée émue pour Jocelyne. «Dans ma liste…il y a Jocelyne. (ndlr : long silence). Merci Jocelyne». Le couple Lâabi se caractérise par une certaine pudeur qui s’est clairement ressentie dans le discours du poète jeudi soir à l’auditorium de la bibliothèque nationale.
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