Ce refus d’admettre la réalité peut fonctionner comme opération de communication passagère; il ne peut ni la changer ni la transformer. D’où cette impression, dans les réactions algériennes, d’un chant du cygne: un ultime souffle, un dernier râle avant de rendre l’âme. Car, au bout du compte, tôt ou tard, Alger devra s’adapter à la nouvelle réalité internationale et accepter d’endosser son rôle de partie prenante dans ce conflit.