Tous les articles correspondant à #Polisario

L’œil de Gueddar. Quand Alger et son proxy frappent à une porte verrouillée depuis 2018
Sahara: Alger active deux instruments africains pour plaider «sa» cause… et essuie, à domicile, une double déconfiture
Ayant accueilli coup sur coup la Conférence internationale sur les crimes du colonialisme, initiative de l’Union africaine débouchant sur la Déclaration d’Alger, puis la 12ᵉ édition du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, l’Algérie a tout tenté pour imposer la question du Sahara dans l’agenda de l’UA. Mais l’opération s’est soldée par un double revers: aucune mention du Sahara n’a été intégrée à la Déclaration d’Alger et le Séminaire s’est conclu sans le moindre communiqué final, plusieurs pays du continent s’étant frontalement opposés à un nouveau coup de force du régime. Récit.
Résolution 2797 sur le Sahara: ce que révèle l’influente Fondation Konrad Adenauer
La publication du septième rapport Morocco Radar par la Konrad Adenauer Stiftung redessine les contours du dossier du Sahara en qualifiant la résolution 2797 de «rupture historique». Entre avancées majeures pour Rabat, zones d’ambiguïté susceptibles d’être exploitées par ses adversaires et pressions nouvelles imposées par la diplomatie américaine, le Maroc se trouve face à une séquence décisive où il doit transformer son avantage politique en architecture institutionnelle irréprochable.
L’œil de Gueddar. Colonialisme: la junte tente un énième hold-up sur les causes de l’Afrique
Alger détourne une conférence africaine pour relancer son narratif perdu sur le Sahara
Acculé par la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU consacrant la prééminence du plan d’autonomie marocain et privé de tout levier au sein de l’Union africaine, le régime algérien a tenté un nouveau coup de force en instrumentalisant une conférence sur la criminalisation du colonialisme pour ressusciter artificiellement la question du Sahara. Une fuite en avant qui illustre l’isolement diplomatique d’un État voyou qui dévoie les causes sacrées de tout un continent au seul service de son agenda.
Le dernier chant de cygne d’Alger
Ce refus d’admettre la réalité peut fonctionner comme opération de communication passagère; il ne peut ni la changer ni la transformer. D’où cette impression, dans les réactions algériennes, d’un chant du cygne: un ultime souffle, un dernier râle avant de rendre l’âme. Car, au bout du compte, tôt ou tard, Alger devra s’adapter à la nouvelle réalité internationale et accepter d’endosser son rôle de partie prenante dans ce conflit.
L’œil de Gueddar. L’Algérie au fond du gouffre, le Polisario regarde ailleurs
Pablo Iglesias: le chevalier noir du Polisario, entre corruption, fanfaronnade et appels à la guerre
Ancien vice-président d’Espagne, cofondateur fulgurant puis fossoyeur de Podemos, Pablo Iglesias Turrión s’est mué en porte-étendard frénétique du Polisario, multipliant les appels à la lutte armée comme d’autres lancent des slogans. Derrière la pose héroïque et les envolées idéologiques, son parcours raconte surtout une chute spectaculaire. Celui qui aime parader en «caballero» de la cause sahraouie traîne désormais un cortège d’affaires judiciaires et une obsession va-t-en-guerre qui relève davantage de la bravade que de la conviction éclairée.
L’œil de Gueddar. L’Algérie tire une chaise et s’auto-nomme médiateur, juge et greffier
Sahara: la diplomatie algérienne propose sa «médiation» ou le dernier coup de bluff de Tebboune & Co
En se posant en médiateur du conflit du Sahara, la diplomatie algérienne tente un coup de bluff inédit: faire croire que l’Algérie n’est pas partie prenante d’un conflit qu’elle a pourtant alimenté pendant un demi-siècle. Avec la résolution 2797 de l’ONU consacrant le plan d’autonomie marocain, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a tenté ce mardi de maquiller l’échec monumental d’Alger sous les habits du pacificateur. Mais derrière la rhétorique, c’est bien le régime qui vacille. Décryptage.