Tous les articles correspondant à #Indépendance Algérie

Comment l’armée des frontières a ravi le pouvoir aux vrais moudjahidines
Commandée depuis 1960 par le colonel Houari Boumediene, «l’Armée des frontières» était intacte, car installée en Tunisie et au Maroc, elle n’avait pas combattu les forces françaises. Les combattants de l’intérieur avaient été évincés par ceux de l’extérieur et les politiques par les militaires. Le congrès «fondateur» de la Soummam était bien oublié.
N’en déplaise aux porte-voix du régime, la question «berbériste» est bien au cœur du non-dit algérien
Sur le terrain, la guerre contre la France fut essentiellement menée par des Berbères dont les chefs étaient Abane Ramdane, Amirouche Aït Hamouda, Krim Belkacem ou encore Hocine Aït Hamed. Les Berbères revendiquaient même l’antériorité du combat nationaliste. Ils ont opté pour l’indépendance à une époque où le courant arabo-musulman n’avait pas encore remis en cause la souveraineté de la France.
Algérie: le président Tebboune et le mythe du 1,5 million de morts de la guerre d’indépendance
Ce chiffre officiel de 1,5 million morts avancé par l’ONM (Office National des Moudjahidine) et par le président Tebboune ne résiste pas à la critique historique. Le nombre des moudjahidines au moment du cessez-le-feu du mois de mars 1962 permet de mesurer l’énormité du mensonge algérien.
L’autre 20 Août, qu’on ne fête pas…
En l’absence d’un sentiment national affirmé en Algérie, à l’époque, il était nécessaire de mobiliser les gens en tant que musulmans. Et le bannissement d’un amir al-mouminine par des non-musulmans était effectivement inacceptable.
Algérie: comment les Berbères furent floués par le FLN
Sur le terrain, la guerre contre la France fut essentiellement menée par des Berbères dont les chefs étaient Abane Ramdane, Amirouche Aït Hamouda, Krim Belkacem ou encore Hocine Aït Hamed. Le berbérisme ayant été évacué de la revendication nationaliste au profit de l’arabo-islamisme qui devint la doctrine officielle du FLN, les Berbères furent donc floués.
L’histoire-propagande, matrice du «Système» algérien
L’histoire officielle de l’Algérie semble relever en partie de la thérapie nationale. Il faut en effet bien comprendre qu’en Algérie, l’histoire n’est pas tant l’étude du passé que le moyen de s’affranchir d’un traumatisme existentiel que Mohamed Harbi a résumé d’une phrase: «L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens».
Algérie: le massacre des juifs à l’indépendance, une histoire interdite
Derrière les discours officiels sur une guerre d’indépendance «héroïque» se cache une vérité longtemps occultée: l’Algérie a été le théâtre entre 1954 et 1963 du plus grand massacre de juifs de l’après-guerre. Une persécution méthodique, menée par le FLN et l’ALN, que le régime d’Alger refuse encore aujourd’hui d’admettre, mais que les historiens ont documentée.
Mohammed Harbi: les révélations sur les 3.000 détenus politiques de Boumediene
Dans ses «Mémoires filmées» (2021), l’historien Mohammed Harbi dévoile la face cachée de l’indépendance algérienne: celle d’une répression féroce orchestrée par Houari Boumediene entre 1962 et 1965. Une histoire méconnue marquée par des milliers de détenus politiques et militaires, des luttes armées contre les séditions des wilayas dans le pays et des razzias par des officiers militaires opérées sur les biens des colons au lendemain de leur départ.
Algérie: les origines du «Système» racontées par Mohammed Harbi
Dans ses «Mémoires filmées» (2021), Mohammed Harbi —ancien membre du GPRA et négociateur des accords d’Évian, puis prisonnier politique de Boumediene— livre un témoignage de première main sur le coup d’État de l’été 1962 et sur cette période charnière qui a posé les bases du «Système» ayant précipité la domination militaire sur le pouvoir civil, une démocrature qui dure toujours en Algérie.
La mise à mort du GPRA après les accords d’Évian
Pour la France, éviter des négociations directes avec le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) constituait une manœuvre stratégique pour installer le clan militaire de Oujda, garantissant de contenir les tensions politiques internes par la force, et les intérêts économiques et militaires de la France dans la région du Sahara. Des documents français déclassifiés témoignent des tractations, qui ont suivi les accords d’Évian, pour remplacer définitivement le GPRA comme interlocuteur à Charles de Gaulle.