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Entre janvier et septembre 2024, le Maroc a représenté plus des trois quarts des importations espagnoles de concombres. Ce qui fait ressortir la domination des exportations marocaines vers ce marché, qui ont enregistré une hausse de 212,5% au cours des dix dernières années.

Pris dans les filets des défis climatiques et d’une flotte vieillissante, le secteur halieutique cherche à maintenir sa compétitivité face à une concurrence toujours plus agressive. Une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) annonce le lancement d’une nouvelle campagne de sélection des candidatures à ses deux programmes d’accompagnement à l’export.

Lors de la campagne 2023-2024, l’Espagne a importé plus de 91% de ses approvisionnements en poivron du Maroc. Un chiffre qui illustre la domination des exportations marocaines vers ce marché, qui ont enregistré une hausse de 193% au cours des dix dernières années.

La volatilité monétaire n’épargne pas les grands groupes, à l’image des 103 millions d’euros de pertes de change subies par un géant français des vins et spiritueux entre juillet et septembre 2024.

L’Espagne a importé du Maroc près d’un quart de ses besoins en fruits et légumes au cours des sept premiers mois de 2024, pour une valeur de 698 millions d’euros. Le royaume conserve ainsi son rang de premier fournisseur du pays ibérique, loin devant ses concurrents.

Lors d’un événement organisé le 8 octobre à Tanger, Attijariwafa bank a présenté son offre d’accompagnement dédiée aux entreprises exportatrices.

En deux décennies, les exportations marocaines de tomates vers le marché britannique ont connu une hausse vertigineuse, passant de 87 tonnes en 2004 à plus de 125.000 tonnes en 2023. Avec une part de marché de 34%, elles se placent en deuxième position, juste derrière les exportations néerlandaises et loin devant les expéditions espagnoles.

La poursuite de la baisse des importations européennes de l’habillement, qui ont reculé de 4,7% lors du premier semestre 2024, représente un réel risque pour les producteurs marocains, particulièrement dépendants de ce marché. Selon l’expert français Jean-François Limantour, le secteur dans son intégralité fait face à la nécessité vitale d’accélérer sa mue, avec le concours actif de l’État.