Tous les articles correspondant à #cybersécurité

Face à la montée des cyber-attaques visant le patrimoine religieux, le ministère des Habous et des Affaires islamiques déploie une stratégie défensive sophistiquée. Ahmed Toufiq a dévoilé un arsenal numérique pour protéger le «produit religieux» et sécuriser ses vastes plateformes digitales. Cet article est une revue de presse tirée d’Assabah.

Comprendre le déroulement d’une cyberattaque n’a jamais été aussi vital pour le Maroc, constamment ciblé par les cybercriminels. Une experte du secteur bancaire, invitée aux Cyber Awareness Corporate Talks, l’a confirmé: la faille humaine est l’élément critique qui permet aux hackers d’exécuter leur processus méthodique pour infiltrer, explorer puis frapper.

Les cyberattaques n’ont jamais été aussi nombreuses ni aussi sophistiquées: en 2024, leur coût mondial fait de la cybercriminalité l’une des industries illicites les plus lucratives au monde. Le Maroc, devenu la première cible africaine des virus bancaires et l’une des principales victimes des attaques ransomware, fait face à une menace croissante accentuée par sa transformation numérique et les grands événements sportifs qu’il s’apprête à accueillir. C’est dans ce contexte brûlant qu’a été organisé, ce 5 décembre à Casablanca, un événement de sensibilisation à la cybersécurité initié par le Crédit agricole du Maroc et Mastercard.

Le marché marocain de la cybersécurité connaît une mutation accélérée. Selon le rapport de Ken Research, intitulé «Marché de la cybersécurité au Maroc (MDR et SOC)», il atteint désormais 1,2 milliard de dollars, porté par l’essor du numérique et un niveau de menace sans précédent. Il décrit un Maroc engagé dans une course contre la montre pour sécuriser l’extension de son économie numérique, face à des menaces qui imposent une mobilisation continue des acteurs publics et privés.

L’engouement inédit des entreprises africaines pour l’Intelligence artificielle s’accompagne d’une inquiétante cécité stratégique. Tandis que 26% des PDG du continent allouent désormais une part substantielle de leurs budgets à l’IA, très peu mesurent la portée des failles que pourrait ouvrir la poussée des technologies quantiques, capables de briser les systèmes de cryptage actuels. Cette asymétrie révèle une sous-évaluation des risques dans un moment où la transformation numérique s’accélère à grande vitesse.

En seulement cinq ans, le nombre de Marocains ayant effectué des achats en ligne est passé de 15% à 24,9% de la population, représentant 3,7 millions de nouveaux cyberacheteurs et un marché évalué à 22 milliards de dirhams. Cette croissance fulgurante transforme les usages, rapproche consommateurs et commerçants, et prépare le terrain pour un modèle hybride mêlant digital et commerce physique. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Face à 879 cyberincidents enregistrés depuis le début de l’année, dont 109 ont exigé des interventions directes, les autorités marocaines renforcent leur dispositif de cybersécurité. Audits, alertes, formations et coordination ont permis au Royaume de figurer parmi les leaders mondiaux en matière de sécurité numérique. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Au cœur du dispositif, la loi-cadre Digital X.0 entend poser les fondations d’une gouvernance des données moderne, sécurisée et interopérable, tout en misant sur la recherche, la frugalité technologique et la montée en compétence du capital humain. Cet article est une revue de presse tirée de Finances News.

L’indice mondial de la cyberfraude de Sumsub, plateforme de vérification d’identité et de conformité réglementaire, montre que les pays nordiques sont les mieux protégés au monde. A l’inverse, l’Afrique est la région la plus vulnérable. Sur les 112 pays passés au crible, dont 16 africains, seuls trois pays du continent figurent dans le Top 50 des pays les mieux protégés contre de tels agissements aidés par des outils d’intelligence artificielle de plus en plus puissants.