Tous les articles correspondant à #colonisation

Comment la politique intérieure influence-t-elle la politique étrangère?
L’Algérie insulte, interdit, refuse, humilie– et la France se tait ou murmure. Certains sont allés jusqu’à dire que la reconnaissance de la Palestine comme État était liée à ces jeunes binationaux qu’il fallait amadouer.
L’œil de Gueddar. Colonialisme: la junte tente un énième hold-up sur les causes de l’Afrique
Tebboune ose tout… et c’est même à cela que l’on reconnaît les présidents faillis
Or, le président algérien devrait tout au contraire clamer sa reconnaissance éternelle à la France coloniale sans laquelle, aujourd’hui, son pays serait peut-être encore une wilaya turque. En effet, quand, en 1830, la France chassa les Ottomans, la «nation algérienne» était un «non-concept». Cent trente ans plus tard, au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France et à partir du néant.
L’armée israélienne annonce le lancement d’une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie
L’armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d’une «vaste opération» contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Tindouf, Béchar, Touat, Gourara (Hommage à Boualem Sansal)
Le Sud oranais, la Saoura incluant Béchar, Tindouf et la vaste région de Touat avec les oasis de Gourara, Tidikelt et In-Salah ont appartenu historiquement à l’Empire chérifien. Depuis des siècles, les sultans du Maroc y nommaient des représentants et les tribus locales leur prêtaient allégeance, assurant ainsi la continuité du territoire marocain jusqu’aux confins du Sahara.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Oran, Tlemcen, Mascara (Hommage à Boualem Sansal)
Boualem Sansal a passé un an dans les geôles algériennes pour avoir osé exhumer une vérité trop lourde pour le pouvoir: la carte réelle du Maghreb avant la colonisation. En rappelant que l’Ouest algérien fut marocain – impôts levés par les sultans, monnaie en circulation, gouverneurs nommés depuis Fès – l’écrivain a provoqué une panique d’État. Cette chronique retrace, archives à l’appui, le fil historique qu’il a simplement refusé de sacrifier au silence.
Quand la France a amputé le Maroc: naissance artificielle des frontières algériennes
En redessinant le Maghreb au XIXe siècle, la France a privé le Maroc d’une partie de son Sahara oriental pour bâtir une «Algérie française» aux dimensions impériales. Ce découpage arbitraire, loin de refléter l’histoire ou les réalités sociales de la région, a scellé des frontières devenues sources de tensions durables. Entre archives coloniales et mémoire vivante des populations, se révèle le récit d’un territoire déchiré et d’une identité morcelée. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie, appelle à récupérer les territoires tunisiens spoliés par l’Algérie
Quelques jours après l’adoption de la résolution 2797 par le Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, Elyes Kasri, analyste politique et ancien diplomate tunisien, a non seulement salué cette avancée mais en a surtout profité pour rappeler à ses concitoyens la spoliation de 20.000 Km² de terres tunisiennes par l’Algérie. Il a appelé à emboiter le pas au Maroc pour récupérer les territoires tunisiens amputés par l’Algérie française et qui font la richesse de l’Algérie post 1962.
L’Algérie, l’intangibilité des frontières et les guerres d’Afrique
Se considérant à l’évidence comme victime du statu quo frontalier colonial et post-colonial, le Maroc rejeta naturellement le principe d’intangibilité des frontières qui le condamnait à accepter de voir certaines de ses provinces historiques millénaires être rattachées à une Algérie née en 1962. Mais, plus encore, Rabat prophétisa que le principe allait être la cause de bien des injustices et de nombreux conflits.
L’Étranger
Le film «l’Étranger» de François Ozon sort la semaine prochaine au Maroc. Il mérite d’être vu et discuté. C’est dommage que les ciné-clubs n’existent plus. Ce film aurait suscité un excellent débat en cette époque où rien ne va plus entre la France et l’Algérie, au moment où un grand écrivain moisit dans les prisons de la junte au pouvoir, indifférente aux pressions internationales, refusant de manière névrotique de libérer Boualem Sansal.