S’appuyant sur les articles de la Convention de Lalla Maghnia, l’Algérie soutient, contre le réel et contre l’histoire, que le Maroc et la France auraient implicitement reconnu que le Sahara était une res nullius, dont la propriété reviendrait au premier occupant, c’est-à-dire à la France, dont l’Algérie indépendante se considère comme l’héritière. Deux objections majeures vont à l’encontre de cette thèse.