Sur le plateau de RTL, le 28 août, Sophia Aram, en présence de l’écrivaine Leïla Slimani, a consacré son billet au drame de l’agression sexuelle collective dans un bus à Casablanca. Consacrant sa chronique au thème de la «hchouma», (la honte), elle fait parler son personnage fictif, la tante Fatiha, qui s'indigne. "Ces jeunes n’ont-ils pas eu de parents pour leur dire qu’une fille n’est pas faite pour être violée?"», s’écrie-t-elle.
Sophia Aram est ensuite revenue sur le livre de Leïla Slimani Sexe et mensonges et a exposé l’appréciation que l’auteure fait de la «hchouma». Elle en donne la définition: «pour être bien élevé, un bon citoyen, il faut faire preuve de pudeur et de retenue".
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Pour elle, les agresseurs ont perdu cette notion puisque 2/3 de femmes sont victimes d’agressions, selon les chiffres officiels du Maroc. Et de conclure: "il est peut-être temps que la honte change de camp et que la justice fasse son travail" concernant un problème dont le Maroc ne détient pas le monopole.
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