La plupart des victimes habitaient le quartier Le prince et auraient consommé une boisson contenant une forte dose d’alcool.
L’un des habitants de la ville d’Oujda a déclaré pour Le360 que "le manque d'encadrement de la société civile se trouve parmi les causes de cet évènement tragique" qui a bouleversé la capitale de l’Oriental, tout en précisant que "le sport pourrait être au service de la prévention de l'abus de la consommation d'alcool et de drogues".
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Un autre habitant a tenu également à exprimer sa profonde tristesse face à ce drame. Il a appelé les autorités, les élus et la société civile à adopter des politiques visant à empêcher les citoyens, et plus particulièrement les jeunes, à sombrer dans la toxicomanie.
A ce titre, Abderrahim Belmokadem, acteur associatif, a appelé les autorités à prêter plus d’attention aux toxicomanes et à œuvrer pour créer un environnement sain pour eux afin de les convaincre de ne pas mettre leur vie en danger.
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Pour rappel, vingt personnes, dont une femme, ont trouvé la mort à Oujda, des suites d'une intoxication après avoir ingurgité des produits alcoolisés périmés, achetés chez un "guerrab".
Les services de police d'Oujda avaient ouvert, samedi 10 juillet 2021, une enquête à la suite de la mort de six consommateurs de boissons alcooliques et l’intoxication de deux autres après avoir consommé de l’alcool à brûler qu’ils auraient acquis auprès du suspect (le guerrab) dans un quartier à Oujda. Deux individus ont été interpellés. Ils ont fait l'objet d'une enquête après avoir été placés en garde à vue.
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