Vidéo. Terrorisme: les Marocains d'Espagne solidaires de leur pays d'adoption

Marocains d'Espagne et Espagnols réunis lors d'un colloque à Almeria sur le thème "Menaces terroristes et islamophobes" le 16 octobre.

Marocains d'Espagne et Espagnols réunis lors d'un colloque à Almeria sur le thème Menaces terroristes et islamophobes le 16 octobre. . Le360

Le 17/10/2017 à 09h56

VidéoLa communauté marocaine d'Espagne a stigmatisé les récents actes terroristes qui ont frappé Barcelone, réaffirmant son "soutien indéfectible" à son pays d'adoption, lundi 16 octobre lors d'un colloque organisé à Almeria (sud) sous le thème "Menaces terroristes et islamophobes".

Lundi 16 octobre, les représentants de la communauté marocaine d'Espagne se réunissaient lors d'un colloque organié à Alméria, dans le sud du pays, qui portait sur le thème "Menaces terroristes et islamophobes".

Le gouverneur de cette ville, Andrés Garcia Lorca, a assuré d'emblée que le radicalisme religieux ne menaçait pas sa région, n'excluant pas toutefois que des poches islamistes puissent exister dans d'autres provinces espagnoles.

Il a salué la coopération judiciaire entre les polices espagnole et marocaine en matière de sécurité. Mais le colloque d'Almeria, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine établie à l'étranger (CCME), a-t-il expliqué, vise aussi à souligner que l'islam est une religion de tolérance et de paix et que les terroristes ternissent son image.

Il a rappelé, en faisant valoir auprès de la communauté européenne que l'islamophobie est le pire ennemi de la cohabitation entre les peuples, que "le terrorisme n'a ni identité ni frontière".

De son côté, Hassan Belarbi, professeur universitaire à Alméria et co-organisateur de ce séminaire, a rappelé que la communauté marocaine est complètement étrangère au phénomène du terrorisme. Cet acteur de la société civile à Alméria -où il préside une association culturelle- reconnaît que les ressortissants marocains affrontent des problèmes sociaux mais pas au point de devenir des radicalistes religieux.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Et-Tahiry
Le 17/10/2017 à 09h56