Ces dernières semaines ont été marquées par de nombreux mouvements contestataires face à l’instauration du pass vaccinal obligatoire par le gouvernement. Incarné par des politiques, des hommes et femmes du secteur de la santé, des avocats et autres citoyens, le mouvement anti-pass vaccinal s’organise et a même convié la presse à une conférence pour clarifier leurs objectifs.
Pour débattre du sujet, plusieurs figures de ce mouvement étaient réunies au siège du PSU, à Casablanca, le vendredi 5 novembre 2021: Nabila Mounib, élue parlementaire et secrétaire générale du PSU, Rachid Achachi, militant anti-pass vaccinal, chroniqueur Radio et docteur en sciences économiques, Anas Filali Hilali, pharmacien d’officine, membre du Collectif des professionnelles de santé et scientifiques et signataires de deux lettres ouvertes au ministre de la Santé, entre autres.
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«L’objectif de cette conférence de presse est de lancer le débat au sujet de l’obligation du pass vaccinal, d’aborder le volet législatif de cette obligation, mais aussi d’appeler à plus de communication de la part des autorités sur le volet scientifique à propos du vaccin. De plus, je tiens à préciser que ce mouvement est citoyen, il ne sert aucun agenda et nous mettons en garde contre toute récupération politique de ce mouvement», a indiqué Nabila Mounib.
«Notre collectif estime que la lutte citoyenne menée contre le pass "anti-citoyen" est légitime à tous les niveaux. Il en va de notre liberté et de notre dignité. Aucun compromis ne sera toléré. Seule la levée de ce pass mettra fin à notre lutte», indique le collectif dans un communiqué.