Nabila Mounib, secrétaire générale du PSU et députée (unique) du même parti, n’a pas été autorisée à accéder à la Chambre des représentants pour assister à la séance plénière dédiée aux questions orales, puis à celle prévue pour la présentation du PLF 2022.
Nabila Mounib a essayé de convaincre les responsables de la sécurité du Parlement en exhibant un test PCR négatif, mais en vain.
«Il est inacceptable qu’on m’interdise l’accès au Parlement alors que j’ai présenté un test PCR attestant que je ne suis pas porteuse du virus», réagit Nabila Mounib.
«Je suis choquée de voir qu’une institution législative puisse adopter une telle attitude qui n’est ni légale, ni démocratique», s’est insurgée la députée et chef de parti.
Signalons que Nabila Mounib n’est pas la seule à faire les frais de cette décision prise par la présidence de la Chambre des représentants.
Fatima Zahra Tamni, élue sous les couleurs de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), elle issue des rangs du Congrès national ittihadi (CNI)), a subi le même sort et pour les mêmes raisons.