Si les protestataires ont réagi publiquement en expliquant leur position, la ministre s'est pour sa part murée dans un silence qui ne peut s'expliquer que par l'absence d'arguments à fournir.
L'association a déploré la mort de Sabir El Haloui, originaire de Tahanaout (Marrakech), réfutant la thèse d'un suicide. "Non! El Haloui est décédé suite à une chute accidentelle provoquée par la négligence de Bassima Hakkaoui", selon les manifestants.
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C'est la deuxième fois que la coordination des non-voyants perd un de ses membres suite à un mouvement de protestation. Interrogés lundi par le360, les non-voyants, qui observent depuis quinze jours un sit-in devant le siège du ministère, au quartier de l'Agdal, réclament le départ de la ministre. "Dégage!" ont-ils scandé à l'adresse de Bassima Hakkaoui. "Elle refuse le dialogue, elle nous marginalise, elle nous jette toujours à la figure qu'elle est une dame de fer forte du poids de son parti", a affirmé Hamid Azouz, un des grévistes.
Fatima Ezzohra Majdouline de Fès a pour sa part accusé Bassima Hakkaoui de violer la loi, qui stipule, selon elle, qu'un quota de 7% des postes dans la fonction publique soit accordé aux personnes à besoins spécifiques. "Cette loi n'a jamais été appliquée par le gouvernement de Saâd Eddine El Othmani", a-t-elle martelé.
Il faut noter que le360 a tenté sans succès de recueillir la position de la ministre après que celle-ci a été convoquée ce lundi par le chef du gouvernement et le Parlement.
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