«Le souk n’est pas aussi plein qu'auparavant, mais cela reprend petit à petit», déclare à Le360 un marchand de fruits et légumes. Interrogé sur le non-port du masque, ce dernier justifie sa récalcitrance par la chaleur étouffante et le fait que «nous devons sans cesse crier pour attirer les clients».
Si la reprise de l’activité commerciale après plus de trois mois d’arrêt a redonné espoir aux commerçants, peu d'entre eux portent un masque de protection.
«Vous savez, je porte souvent le masque, affirme un commerçant. Mais avec les salamalecs des collègues et des personnes que je n’ai pas vues depuis longtemps, je l’ai gardé dans ma poche.»
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Pour d’autres commerçants, c'est la faute à l’oubli. Au final, il faut se rendre à l'évidence: en dépit des efforts inlassables des autorités sanitaires pour sensibiliser les citoyens sur les moyens de prévention contre le coronavirus, il reste encore du pain sur la planche.
D’autant plus que, comme le fait remarquer un autre commerçant interrogé par Le360, de nombreux clients se rendant au souk ne portent pas de masque non plus. Ceci sans parler du respect de la distanciation sociale qui relève presque d’une chimère pour des citoyens habitués aux accolades et embrassades.
Il y a quelques jours, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb a encore une fois mis en garde contre l'éventualité d'une deuxième vague de la pandémie du coronavirus à cause du relâchement des citoyens. C’est effectivement à craindre.
