Une Marocaine tue deux de ses enfants et se suicide en Italie

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Revue de presseKiosque360. Une mère de famille marocaine s'est donnée la mort après avoir tué deux de ses trois enfants à Rome.

Le 29/10/2014 à 12h07

La communauté marocaine en Italie est ébranlée par cette scène d'horreur. Incapable de comprendre ce qui a bien pu amener une mère à tuer intentionnellement deux de ses trois enfants, de la manière la plus abjecte qui soit, comme le raconte Al Massae dans son édition du mercredi 29 octobre. Une mare de sang, des corps inertes jonchant le sol, et une femme pendue à son chauffe-eau, telle est la scène macabre découverte par le propriétaire de l'immeuble, alerté par le sang qui coulait sous la porte.

Une scène de ménage qui tourne au drame

Le drame a commencé par une scène de ménage entre le mari, âgé de 43 ans, et sa femme. Al Massae ne nous ne renseigne pas plus sur l'objet de la querelle. Très vite, le conflit prend une tournure inquiétante qui laisse présager une fin tragique. La femme porte à son mari, au niveau du ventre, un coup de couteau assez grave pour nécessiter une hospitalisation. Interrogé par les médecins, à l'hôpital, sur ce qui a provoqué cette blessure, il a répondu avoir été victime d'une tentative de vol, couvrant ainsi sa femme qu'il essaiera par la suite de joindre par téléphone, sans succès. Inquiet, il enverra un de ses proches à l'appartement familial. Mais il est trop tard. L'appartement est le théâtre d'une scène funeste. Deux de ses trois enfants, âgés de 3 et 9 ans, gisent sur le sol. Selon les gendarmes dépêchés sur place, le troisième enfant, âgé de 5 ans, a été retrouvé dans un état critique et transporté aux urgences.

La première autopsie réalisée sur les corps des deux enfants révèle qu'ils ont été égorgés. Des traces de blessures montrent que leur mère a essayé de se donner la mort en utilisant la même arme, avant de se pendre à son chauffe-eau. Les enquêteurs italiens poursuivent leur investigation pour determiner ses motivations. Les cas de filicides maternels restent pourtant relativement isolés. Ils sont intimement liés à des désordres psychiatriques.

Par Asmaa El Kezit
Le 29/10/2014 à 12h07