Un djihadiste marchandait des mariages de mineures marocaines à bas prix

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Revue de presseKiosque 360. Un djihadiste de nationalité allemande est aujourd’hui poursuivi par la justice espagnole pour traite de mineures, notamment marocaines.

Le 23/03/2018 à 23h13

Un prédicateur djihadiste, de nationalité allemande, connu et reconnu comme prêcheur des prêcheurs, «achetait» des Marocaines mineures à des prix dérisoires et conseillait aux siens d’agir de la même manière. Cet imam, qui se trouve aujourd’hui derrière les barreaux en Espagne pour ses connexions avec le terrorisme, exploitait la pauvreté et l’ignorance de certaines familles marocaines pour convoler en justes noces avec leurs filles en contrepartie de quelques sous.

Les enquêteurs espagnols ont révélé la teneur de communications téléphoniques dans lesquelles «il conseillait à un ami de se rendre au Maroc pour trouver une femme à bas prix». Et pour le convaincre, il lui racontait sa propose histoire en lui affirmant qu’il en avait déjà ramené deux, dont l’une mineure, en contrepartie d’une somme d’argent ne dépassant pas, en tout et pour tout, 2000 dirhams, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 24 et 25 mars.

Le cheikh, marié à quatre femmes et père de 25 enfants, était matériellement aisé, puisqu’il bénéficiait des aides financières de plusieurs associations, dont certaines ne sont pas connues, en Arabie Saoudite, au Qatar, aux Emirats arabes unis, en Allemagne et en Grande Bretagne. Selon des médias espagnols, cités par le quotidien, ce djihadiste aurait également «acheté» une mineure pour son fils. Apparemment, il monnayait toutes ses transactions, y compris le silence des victimes. Car aucune femme n’a porté plainte contre lui. Mais les échanges téléphoniques avec les siens ont mis les enquêteurs sur sa piste. Aujourd’hui, l’enquête menée par la justice espagnole laisse présager le pire. Au fur et à mesure que les investigations progressent, les rebondissements et autres révélations effrayantes s’accumulent.

Par Mohamed Younsi
Le 23/03/2018 à 23h13