Tanger: un réseau de trafic d’êtres humains démantelé

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Revue de presseKiosque360. Un réseau de trafic d’êtres humains, dirigé par un Marocain, un Bangladais et un Camerounais, vient d’être démantelé à Tanger.

Le 10/03/2019 à 22h34

Un individu vient d’être incarcéré à la prison de Tanger sur ordre du procureur général près la cour d’appel de la ville du Détroit. Selon Assabah dans sa livraison de ce lundi 11 mars, il est accusé de traite d’êtres humains et de création d’un réseau criminel spécialisé dans la migration clandestine.

Le mis en cause a été interpellé suite à une opération menée par le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger, sur la base d'informations précises fournies par les services par la Direction générale de la surveillance du territoire national. Le média casablancais ajoute que deux autres dirigeants dudit réseau ont été interpellés la semaine dernière. Il s’agit d’un Camerounais et d’un Bangladais. Ces interventions ont permis d’interpeller 35 candidats à l'émigration irrégulière dont 9 Asiatiques, 14 Bangladais et 15 originaires du Tibet, parmi eux 4 femmes.

Toujours selon Assabah, la police a perquisitionné plusieurs maisons qui hébergeaient des candidats à l’immigration clandestine. Des perquisitions qui se sont soldées par la saisie d’importantes sommes d’argent. L’enquête de la Direction générale de la surveillance du territoire national a montré l’existence d’indicateurs de rapprochement entre les trois mis en cause et des individus, Marocains et étrangers, s’activant dans l'organisation de l'émigration clandestine et la traite d'êtres humains.

Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent pour élucider les circonstances de cette affaire et déterminer toutes les ramifications et les liens de ce réseau criminel tant au Maroc qu'à l’étranger, précise Assabah, qui ajoute que le Maroc est devenu la cible de ces réseaux. En effet, plus de 54.000 tentatives d’immigration illégale ont été avortées en 2018 et quelque 230 passeurs arrêtés.

Par Khalil Ibrahimi
Le 10/03/2019 à 22h34