Stress hydrique: la région MENA est la plus touchée, selon Rabi Mohtar

Rabi Mohtar, Senior Fellow au Policy Center for the New South.

Rabi Mohtar, Senior Fellow au Policy Center for the New South. . Anas Zaidaoui / Le360

Le 18/12/2022 à 19h49

VidéoAlors que la région MENA concentre 5% de la population mondiale, elle ne totalise que 1% des réserves d’eau renouvelables de la planète. Les activités agricoles et industrielles absorbent la majorité de la surface disponible et des eaux souterraines. Le point sur la situation avec Rabi Mohtar, Senior Fellow au Policy Center for the New South.

Dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le stress hydrique est appelé à s’aggraver. Il s’agit de la région du monde où les ressources en eau sont les plus rares, indique Rabi Mohtar, Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS), interrogé par Le360.

Selon des projections de la Banque mondiale, les ressources naturelles en eau dans la région MENA devraient chuter davantage, d’ici 2050, à un niveau 11 fois inférieur à la moyenne mondiale. En effet, en raison de l’accroissement de la population et de l’augmentation des besoins qui s’ensuit, la quantité d’eau disponible par habitant devrait être divisée par deux d’ici 2050.

D’après l'expert du PCNS, recourir à des pratiques agricoles climato-intelligentes et des méthodes d’irrigation plus efficaces permettrait de réaliser d’importantes économies d’eau. Il faudra aussi mener des actions de sensibilisation afin d’optimiser l’utilisation de l’eau en minimisant les gaspillages.

Par Hajar Kharroubi et Anas Zaidaoui
Le 18/12/2022 à 19h49