«Le Conseil national des droits de l’homme est une partie intégrante de la mobilisation solidaire des institutions et de la société pour soutenir et contribuer aux efforts», a affirmé sa présidente, Amina Bouayach, dans un entretien avec Le360. Et d’assurer que l’institution suit, aux côtés des autres composantes de l’Etat, avec attention le cas des enfants dont la situation est précaire et qu’il faut protéger.
La responsable a ajouté que la coordination du CNDH à Marrakech «a pris acte» de ce qui a été publié sur les réseaux sociaux, allusion faite à d’éventuels cas d’agression sexuelle contre des enfants. «A l’instar de 300 ONG qui œuvrent sur place, le CNDH porte également son intérêt sur la protection de l’enfance contre la traite humaine et contre les autres dangers», a-t-elle souligné.
Une cellule régionale du CNDH, a poursuivi Amina Bouayach, a été mise en place pour parer, conformément aux lois et aux principes de l’organisation, à toute atteinte aux droits des veuves et des orphelins. Cette cellule a pour mission de «collecter les plaintes pour les communiquer au parquet».
Rappelant que le roi Mohammed VI a souligné l’importance de l’octroi du statut de pupille de la nation à ces enfants en cours de recensement, elle a assuré que le Maroc est doté d’un arsenal juridique suffisant «qui lui permet de gérer cette protection».
Notre interlocutrice a également insisté sur l’importance du numéro vert de dénonciation installé par la Commission nationale chargée de la coordination des mesures de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains. Cette dernière invite en effet les citoyens à signaler les cas éventuels de traite d’êtres humains détectés, en appelant le numéro vert 080 000 47 47.
Amina Bouayach a, d’autre part, évoqué la reprise de la scolarité des élèves, indiquant avoir appris que «des élèves seront transférés à Marrakech pour y suivre leur scolarité et que des classes sont en cours d’installation sous des tentes dans des zones affectées».
Enfin, elle a abordé le rapport annuel du CNDH qui sera publié en décembre prochain et qui inclura «en grande partie le suivi de la situation après le tremblement de terre». «Dans ce rapport, le CNDH exposera le traitement fait par la presse sur cette tragédie et reproduire les fausses informations relayées par les réseaux sociaux et les influenceurs», a-t-elle conclu.