Sahara: des Tunisiens regrettent l’acte inamical du président Kaïs Saïed à l’égard du Maroc

De passage à Rabat, deux représentants actifs de la société civile tunisienne ont dénoncé l’attitude provocatrice de Kaïs Saïed à l’encontre de l’intégrité territoriale du Maroc.

De passage à Rabat, deux représentants actifs de la société civile tunisienne ont dénoncé l’attitude provocatrice de Kaïs Saïed à l’encontre de l’intégrité territoriale du Maroc. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 03/09/2022 à 20h04

VidéoL’acte inamical et hostile du président tunisien à l’encontre de l’intégrité territoriale du Maroc continue de susciter des réactions de regret de la part de ressortissants tunisiens.

De passage à Rabat, deux représentants actifs de la société tunisienne ont dénoncé l’attitude de Kaïs Saïed qui a réservé à Tunis, à l’occasion de la 8e réunion des pays de l’Afrique et du Japon sur le développement, un accueil triomphal au chef des séparatistes du Polisario à la solde du régime des caporaux d’Alger.

«La majorité des Tunisiens ont dénoncé cet acte et seule une partie a suivi la propagande de Kaïs Saïed», a affirmé Hamdi Hachad, un ingénieur et acteur associatif tunisien interrogé par Le360 à l’occasion de sa participation à Rabat à un colloque organisé par le Réseau libéral Al Hurriya (AHLN) au sujet des changements climatiques.

«Nous sommes tous, les Tunisiens, pour la neutralité positive adoptée toujours par l’Etat tunisien au sujet du conflit qui oppose l’Algérie au Maroc. L’acte du président a été rejeté par la majorité de la population», a poursuivi cet expert en matière d’environnement.

Senda Gharbi, une participante tunisienne à ce colloque -tenu en partenariat avec le Mouvement populaire, a pour sa part abondé dans le même sens en qualifiant de regrettable le grave incident diplomatique provoqué par Kaïs Saïed.

Senda Gharbi, membre du parti politique tunisien Afek Tounes, a mis en outre l’accent sur «l’excellence des relations qui existent entre les deux peuples, tunisien et marocain», soulignant, par ailleurs, les liens étroits qui unissaient, par le passé, les dirigeants des deux pays. «Maintenant, je pense que, pour parvenir à une réconciliation, le président tunisien doit s’entretenir avec le roi Mohammed VI pour clarifier sa position» à l’égard du Sahara marocain, a-t-elle conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 03/09/2022 à 20h04