Durant le mois sacré du ramadan, à Agadir, de nombreuses familles ont pris l’habitude d’affluer vers la plage au cours de la journée pour se ressourcer, profiter de l’air marin, pratiquer leur sport favori, voire pour céder à la tentation d’une rapide baignade.
Mais à l’approche du coucher du soleil, c’est plutôt pour rompre le jeûne sur le sable que les Gadiris, comme les visiteurs issus de la région, prennent la direction de l’Atlantique. Hicham Birouk, un habitant d’Aït Melloul, confie à Le360 s’être acclimaté à cette tradition, charmé par la beauté du site et le calme qui y règne, et rassuré par le climat de sécurité présent sur la plage et son voisinage.
Et quand le thermomètre se fait clément, c’est une raison supplémentaire de quitter son domicile pour profiter des effluves marins. «La chaleur qui prévaut depuis quelques jours à Agadir a poussé un grand nombre d’habitants à sortir de chez eux et se rendre sur la plage pour s’attabler en plein air», confirme-t-il.
Et d’ajouter: «La rupture du jeûne en dehors de chez soi, au grand air, avec des amis et des proches, a une saveur particulière. Elle offre une opportunité de communication et de renforcement des liens, dans une ambiance des plus agréables», déclare notre interlocuteur.
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De son côté, Houria Mouslim, habitante d’Agadir, exprime le plaisir qu’elle a à retrouver ses amies sur la plage pour partager un repas loin de la maison ou du travail. Pour elle, le ramadan est avant tout un mois propice au resserrement des liens familiaux, aux visites entre amis et aux sorties nocturnes, brisant ainsi la routine quotidienne parfois pesante.
Elle n’en insiste que davantage sur les comportements à adopter dans de telles circonstances. «J’appelle les visiteurs de la plage à faire preuve de civisme, en ne laissant pas le moindre déchet ou reste de repas derrière eux, afin de préserver la propreté de ces lieux, ainsi que l’image de la ville d’Agadir et de ses habitants».