Protection sociale: «Les réfugiés établis au Maroc jouissent des mêmes droits que les citoyens», assure Khalid Aït Taleb

Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, le 13 juin à Rabat.

Le 14/06/2023 à 12h59

VidéoLe ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb a assuré, le 13 juin à Rabat, lors de la 3ème Conférence internationale consacrée à la santé des migrants et des réfugiés, que le Maroc offre à cette catégorie de personnes installées sur son territoirte les mêmes droits que ses propres citoyens.

Organisée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), la session inaugurale de cette 3ème conférence a été présidée par Khaid Aït Taleb, en présence de quelque 120 représentants d’autres pays et d’organisations internationales et régionales.

Les participants ont entamé la réunion par l’examen des moyens d’assurer les droits de la santé aux réfugiés et aux migrants dans le monde. Le ministre de la Santé a rappelé que «le Maroc, grâce aux orientations du roi Mohammed VI, a réalisé d’importantes avancées en matière de santé au profit des réfugiés et des migrants», soulignant que «la santé de ces derniers se répercute sur la société».

Et de poursuivre: «La maladie ne connaît ni ethnie, ni pays, ni réfugié, ni migrant, ni frontière. Nous considérons que la santé des migrants et celle des réfugiés constitue la santé de tout un pays

Selon les dernières statistiques disponibles du Haut-commissariat des réfugiés au Maroc (HCR), le pays compte 18.877 réfugiés et demandeurs d’asile à fin février 2023. Le nombre des réfugiés en particulier s’est établi à 9.866 à cette date.

Pour rappel, le Maroc a régularisé, entre 2016 et 2018, quelque 50.000 sans-papiers, en particulier des ressortissants d’Afrique subsaharienne. Le Maroc est doté d’un dispositif législatif qui assure l’intégration sociale des réfugiés et des migrants en leur offrant la couverture sociale, l’école pour leurs enfants et à être embauchés.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 14/06/2023 à 12h59