Près de 1500 têtes de bovins destinées à l’abattage sont réceptionnées au port d’Agadir

Les bovins importés sont contrôlés au niveau du poste d'inspection frontalier à travers l'examen de leur état de santé et leurs documents sanitaires.

Revue de presseAprès l’importation de 5.000 têtes de bovins via le port de Tanger, c’est autour du port d’Agadir de réceptionner 1.500 veaux en provenance d’Espagne pour approvisionner le marché national en viandes rouges. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia

Le 19/03/2023 à 20h56

Un navire cargo transportant 1.500 veaux en provenance d’Espagne a accosté, vendredi dernier, au port d’Agadir. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 20 mars, qu’il s’agit de la première cargaison importée par la coopérative COPAG pour approvisionner le marché national en viandes rouges.

Cette opération intervient après l’importation de près de 5.000 têtes de bovins destinés à l’abattage via le port de Tanger Med depuis le début de l’année. La livraison d’Agadir sera suivie par d’autres pour répondre à la hausse enregistrée dans la consommation des viandes qui sera encore plus forte pendant le mois de ramadan.

Il faut rappeler que le gouvernement a pris d’importantes mesures pour faire baisser les prix en supprimant les droits de douane et la TVA sur l’importation des viandes rouges.

Selon des sources du ministère de l’Agriculture, les bovins importés sont contrôlés au niveau du poste d’inspection frontalier à travers l’examen de leur état de santé et leurs documents sanitaires. Dès que l’autorisation d’entrée sur le territoire national est accordée aux importateurs, les bovins sont dirigés vers des centres agréés par l’ONSSA où ils sont soumis à un isolement afin de s’assurer de leur état de santé. Ils seront par la suite acheminés vers l’abattage afin d’approvisionner le marché national en viandes rouges.

Pour le président de la coopérative COVAG, M’hamed Loultiti, a indiqué que «l’opération d’importation s’inscrit dans le cadre de la décision du gouvernement d’importer les bovins pour combler le déficit en viandes rouges sur le marché national. Un déficit qui est dû à la sècheresse qui a entrainé la hausse du prix de l’alimentation animale. A cela il faut ajouter l’absence de pâturages causée par la rareté des précipitations, sans oublier la hausse des prix du fourrage importé de l’étranger qui représente 80 % du coût total de la production de la viande». Et Loultiti de préciser que malgré la surpression de la TVA, le prix du veau demeure élevé car la demande est tout aussi forte dans les pays exportateurs comme l’Espagne et le Portugal.

Par Hassan Benadad
Le 19/03/2023 à 20h56