PLF 2023: les avocats d’Oujda protestent contre les nouvelles mesures fiscales

Les avocats au barreau d'Oujda ont organisé un sit-in au hall du Palais de la justice pour protester contre les nouvelles mesures fiscales introduites par le PLF 2023, mardi 1er novembre 2022.

Les avocats au barreau d'Oujda ont organisé un sit-in au hall du Palais de la justice pour protester contre les nouvelles mesures fiscales introduites par le PLF 2023, mardi 1er novembre 2022. . Mohammed Chellay

Le 01/11/2022 à 19h34

VidéoA l’instar de ceux des autres villes du Royaume, les avocats au barreau d’Oujda ont organisé, dans la matinée de ce mardi 1er novembre 2022, un sit-in dans le hall du Palais de la justice pour dénoncer les nouvelles mesures fiscales introduites par le projet de loi de finances (PLF) 2023. Reportage à Oujda.

Face aux nouvelles mesures fiscales introduites par le projet de loi de finances (PLF) 2023, les robes noires montent en créneau. Dans la matinée de ce mardi 1er novembre 2022, les avocats au barreau d’Oujda ont organisé un sit-in dans le Palais de la justice pour protester contre le nouveau système d’imposition.

«Il est regrettable que ce nouveau système prévoie la retenue à la source des impôts», martèle Hoceine Ziyani, ancien bâtonnier à l’Ordre des avocats au barreau d’Oujda. Pour lui, cette disposition, qui «n’a pas pris en considération les spécificités du métier d’avocat», a été élaborée «sans aucune consultation des instances représentatives des avocats». 

Pour Hoceine Ziyani, la voie du dialogue «sera toujours ouverte», dans la perspective de trouver «une solution équitable et acceptable pour tous». En attendant, les robes noires de la ville d’Oujda «poursuivront leur militantisme jusqu’à la mise en place d’un régime fiscal qui prend en considération les spécificités du métier», indique l’ancien bâtonnier.

Il convient de rappeler qu’une réunion s'est tenue dans la matinée du lundi 31 octobre 2022 entre les représentants du gouvernement, des groupes et groupements parlementaires de la Chambre des représentants d’une part, et les représentants de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM), de l’autre.

L’objectif de cette réunion était de parvenir à une solution «mutuellement acceptable» aux problèmes que posent ces mesures fiscales qui concernent les avocats, et qui figurent dans le PLF 2023, précise un communiqué de l’ABAM en date du 31 octobre 2022.

Par Mohammed Chellay
Le 01/11/2022 à 19h34