Piégé par une caméra sur l'autoroute

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Revue de presseKiosque360. Un marocain résidant à l’étranger est inculpé d’enlèvement et de viol sur une jeune femme de 28 ans. Il a été arrêté grâce aux images d’une caméra sur l’autoroute.

Le 13/11/2014 à 11h40

Les rues de Casablanca sont le théâtre de tous les délits. Une jeune femme en a fait les frais la semaine dernière. La victime, voulant arrêter un taxi pour rentrer chez elle, est surprise par un homme qui s’arrête net devant elle avec son 4X4. Selon Al Akhbar, qui rapporte le fait-divers dans son édition du 13 Novembre, le conducteur lui proposera très aimablement de la raccompagner chez elle. L’aspect de l’homme n’éveille aucun soupçon chez la jeune femme. Sans hésitation, elle ouvre la portière et monte rejoindre l’homme. Chemin faisant, l’ambiance est bon enfant, les discussions sont détendues, n’augurant d’aucun retournement de la situation. Et pourtant. Viendra le moment où l’expérience se fera moins plaisante. L’homme accélère vers une direction inconnue en prenant la sortie de Casablanca via l’autoroute. La jeune casablancaise comprend rapidement que le pire est à envisager. Choc, supplications puis résignation. L’homme arrêtera la voiture dans une sorte de no man’s land, et violera la jeune femme, abandonnée ensuite, dans un état de traumatisme sévère, dans cette zone dépeuplée connue sous le nom de Sidi Betache, pas loin de Kénitra.

La victime avertira les gendarmes et déposera une plainte contre l’inconnu. Lors de son audition, elle précisera l’itinéraire qu’ils ont suivi sur l’autoroute. L’idée viendra alors au chef de la brigade de gendarmerie de Ben Slimane de faire appel aux enregistrements des caméras de l’autoroute. Il dépose ainsi une requête auprès de l’entreprise afin de disposer de ces enregistrements vidéo, notamment celui concernant la tranche horaire durant laquelle la victime a été enlevée. La caméra permettra ainsi aux gendarmes d’identifier la voiture du prévenu et sa plaque d’immatriculation. L’homme sera rapidement arrêté. L’examen des papiers du véhicule de l’accusé révélera que la voiture était probablement volée. La brigade s’étonnera notamment de découvrir que le prévenu avait souvent fait des voyages en France avec cette même voiture, sans problème. L’accusé sera relâché par la brigade en attendant la fin de l’enquête. Néanmoins, son passeport lui a été confisqué. Il continue cependant de nier les faits qui lui sont reprochés, soit enlèvement et viol.

Par Asmaa El Kezit
Le 13/11/2014 à 11h40