Nouvelles révélations dans l’affaire d’escroquerie impliquant Hassan Tazi, «le chirurgien des pauvres»

Le chirurgien Hassan Tazi et son épouse.

Le chirurgien Hassan Tazi et son épouse. . DR

Revue de presseKiosque360. C’est une coïncidence qui aurait conduit un bienfaiteur à découvrir le pot aux roses dans l’affaire du chirurgien Hassan Tazi, de son épouse et de leurs complices. C’est d’ailleurs la plainte de ce bienfaiteur qui a fait éclater l’affaire. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 06/04/2022 à 17h43

Le pot aux roses aurait été découvert grâce à l’interrogation soulevée par un bienfaiteur sur les sommes d’argent que versent les mécènes au profit de la clinique du chirurgien Hassan Tazi pour assurer les frais d’hospitalisation des patients démunis. La question de ce bienfaiteur a été appuyée par des documents, d'autant que personne ne savait comment les sommes d’argent récoltées étaient dépensées et dans quelles conditions.

Le doute a poussé ce bienfaiteur à saisir la justice, en détaillant dans sa plainte les manœuvres et les falsifications qui s’opéraient dans les dossiers des patients. C’est ainsi que la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) s’est saisie de l’affaire en entamant, le mardi 29 mars, les investigations, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 7 avril.

L’enquête ouverte mardi a permis de déférer, samedi, le célèbre chirurgien esthétique Hassan Tazi, son épouse, chargée des finances de l’entreprise sanitaire, son frère, responsable de gestion, une infirmière chargée de la comptabilité et trois autres employées. Après leur audition, rappelle le quotidien, le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca a décidé de poursuivre le propriétaire de la clinique, son épouse, son frère et une infirmière en état de détention, alors que les autres ont été relâchés, mais sous contrôle judiciaire.

Les chefs d’accusation retenus contre eux, chacun en ce qui le concerne: «constitution d’une bande criminelle, association de malfaiteurs spécialisée dans la traite d’êtres humains, exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, escroquerie dans les traitements médicaux, falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux, blanchiment d’argent et usurpation de fonction».

Les mis en cause mettaient à profit la situation de faiblesse, de précarité et de vulnérabilité des victimes pour commettre des actes criminels en bande organisée. Ils exploitaient également des photos et des vidéos de personnes filmées sans leur consentement pour s'en servir à des fins commerciales et récolter l’argent des bienfaiteurs. Cette affaire n’a pas encore livré tous ses secrets. L’instruction est toujours en cours.

Par Mohamed Younsi
Le 06/04/2022 à 17h43

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Il faut également enquêter sur la fortune de ce mystérieux bienfaiteur dont une simple plainte suffit à mobiliser la BNPJ ..il doit être très puissant ce bienfaiteur

Le bienfaiteur a u doute et connait tous les details des fraudes?? Je quote: "Le doute a poussé ce bienfaiteur à saisir la justice, en détaillant dans sa plainte les manœuvres et les falsifications qui s’opéraient dans les dossiers des patients." Bizarre,,,,

chapeau bas a ce bienfaiteur qui a dénoncé cette organisation criminelle.

Purée la photo, Al Capone et sa demie😂...C'est dingue cette mentalité chez les riches qui ont la bouche pleine et les poches bien garnies continuent sans honte bue à racler encore plus pour s'enrichir?! Comme disait mon grand-père Allah yarahmou " le jour du départ personne n'emportera avec lui son coffre-fort "...Il faut radier à jamais cet escroc de ne plus pratiquer son métier + quelques mois de prison + la confiscation de ses biens pour indemniser les victimes!

et les camera dans les épiceries ou dans les maison qui pointe les citoyen sans leur consentement, la ont dit rien???? Quelle hypocrisie!!!!!

Des vrais sal… On se croirait dans un film. Ils auront une condamnation clémente comme d'habitude!

Il faut suivre la piste des patients africains photographiés sur les réseaux sociaux sans aucun respect déontologique et vente illicite de médicaments dans une clinique sans oublier la fraude fiscale et la concurrence déloyale vis à vis de ses confrères avec détournement des patients de Cheikh Khalifa et du CHU.

Il faudrait d'abord faire le ménage dans ces cliniques privés qui pullulent dans le royaume et qui se livrent à des pratiques scandaleuses comme l'exigence de dessous de table en sus de la facturation des soins.

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