Marrakech: un puisatier perd la vie dans un hammam

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Revue de presseKiosque360. Son décès est dû à son étouffement à cause de l’épaisse fumée de la machine qu’il utilisait pour entretenir un puits dans l’un des bains populaires de la ville ocre. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 12/04/2022 à 22h00

Le 11 avril dernier à midi, un puisatier a rendu son dernier souffle dans un hammam près de la mosquée Ben Youssef dans la Médina de Marrakech. Ce jeune travailleur, âgé d'une vingtaine d’années, était spécialisé dans le creusement et l’entretien de puits. Son décès est du à un manque d’oxygène.

Dans sa livraison du 13 avril, le quotidien Al Akhbar revient sur le décès tragique d’un puisatier dû à son étouffement à cause de l’épaisse fumée de la machine qu’il utilisait pour entretenir un puits dans l’un des bains populaires de la ville ocre. Selon le journal, d’autres raisons expliquent sa mort subite, notamment les conditions de l'exercice de son métier.

Selon les premières informations recueillies par le quotidien Al Akhbar, le drame a mis en alerte les autorités à Marrakech. Les éléments de la police judiciaire ainsi que de la police scientifique étaient les premiers à se rendre sur place, avant l’arrivée des autorités locales et les éléments de la protection civile.

Ces derniers se sont empressés à sortir le corps du défunt dès leur arrivée au hammam situé à côté de la mosquée Ben Youssef. Pour mener à bien l’opération, les autorités ont fait appel à un plongeur expérimenté. Des opérations de creusement du puits ont été menées simultanément pour extraire le corps en un temps record.

D’après les sources du quotidien, les collègues et les proches du défunt se sont rendus au hammam et fendus en larmes après l’extraction du corps. Ils ont exhorté les autorités à mener une enquête pour déterminer les circonstances du décès.Ils ont également demandé à ce que la famille du jeune puisatier soit indemnisée.Toujours selon le quotidien Al Akhbar, les autorités de Marrakech ont ouvert une enquête pour lever le voile sur les circonstances de ce décès tragique qui a ému la ville ocre. Ainsi, un collègue du défunt, spécialisé lui aussi dans le creusement, a été auditionné. Le propriétaire du hammam a égalment été entendu pour s’assurer de la légalité des travaux menés dans son local. 

Par Khalil Rachdi
Le 12/04/2022 à 22h00