Le tribunal de première instance d’El Kelaâ des Sraghna s’est déclaré incompétent, lundi dernier, pour statuer sur l’affaire du viol d’une fille porteuse d’un handicap mental.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 21 juin, que la Cour a renvoyé ce dossier devant la première Chambre criminelle de Marrakech.
Des sources avisées indiquent que le tribunal de première instance d’El Kelaâ des Sraghna a décidé de déférer ce dossier devant la Cour d’appel afin que le suspect soit jugé pour des actes à caractère criminel.
Les mêmes sources indiquent que la cour a répondu favorablement aux requêtes de la défense de la victime qui est porteuse d’une déficience mentale.
L’affaire a connu des développements quand le tribunal de première instance a entamé le procès de l’accusé après que le juge d’instruction l’a déféré devant cette juridiction.
La victime, qui est orpheline, et qui vit avec son oncle dans le quartier El Harcha à El Kelaâ des Sraghna a été victime d’un viol par un homme divorcé.
Le suspect a profité de sa faiblesse pour l’attirer dans un lieu isolé pour la violer et lui infliger des sévices sexuels insupportables.
Assabah souligne que cette affaire a éclaté quand le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Marrakech a reçu une plainte de la part du tuteur de la victime.
Le plaignant a joint à cette plainte un certificat médical confirmant l’agression sexuelle ainsi que les déclaration de la victime, qui a révélé l’identité de son agresseur.
Une association de lutte contre les violences faites aux femmes s’est déclarée partie civile dans cette affaire et a décidé de soutenir la victime psychologiquement et juridiquement devant le tribunal.
Cette association a ainsi désigné une assistante sociale pour suivre son état de santé avant que l’affaire ne soit déférée devant le tribunal de première instance d’El Kelaâ des Sraghna.