Le problème est prégnant dans plusieurs villes du Maroc, mais à Agadir, les autorités locales ont décidé de s’y atteler. Les services de la commune urbaine s’attaquent aux voitures et autres véhicules abandonnés, qui encombrent certaines artères de la ville. Leurs propriétaires sont désormais sommés de les retirer.
Selon Al Akhbar de ce mercredi 26 juin, la commune urbaine a informé les propriétaires des véhicules abandonnés de la nécessité de les retirer des artères de la ville.
À défaut, ces véhicules seront considérés comme étant en infraction, et par conséquent seront emmenés à la fourrière.
Cette solution peut poser des problèmes aux propriétaires de ces véhicules, même s’ils auraient préféré s’en séparer définitivement de cette manière, car le remorquage de leur épave à la fourrière leur impose de s’acquitter d’une amende pour l’infraction qu’ils ont commise, en plus de payer les frais liés au remorquage.
En d’autres termes, si les propriétaires de ces épaves ne les retirent pas d’eux-mêmes de la voie publique, ils seront redevables à l’État d’amendes dont les montants peuvent varier, selon les cas.
D’après Al Akhbar, cette opération de libération des artères d’Agadir, squattés par ces véhicules abandonnés, a débuté ce mardi 25 juin 2024, en coordination entre les services de la mairie, les services de la police administrative ainsi que les services de la Sûreté nationale.
Celle-ci ne devrait prendre fin qu’une fois que l’ensemble des véhicules identifiés auront été retirés par leurs propriétaires, ou remorqués à la fourrière.
Cette opération, précise le quotidien, entre dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 100 de la loi organique des collectivités locales, qui autorise les présidents de celles-ci à entreprendre des actions à même d’assurer la sécurité et la liberté de circuler sur la voie publique.
Selon Al Akhbar, de nombreux habitants d’Agadir parquent leurs voitures et camions, devenus des épaves, devant leur domicile, ou devant les garages de mécaniciens, préférant les abandonner là, au lieu de s’en débarrasser définitivement dans des lieux habilités.
Cette situation n’est pas sans conséquences, la circulation dans plusieurs artères d’Agadir se retrouvant aujourd’hui quasiment bloquée, à cause de la prolifération de ces véhicules abandonnés, d’où cette toute récente opération entreprise par les autorités locales.