La présentation du bilan a eu lieu jeudi 20 juillet dans les locaux de la faculté, en présence de nombreuses personnalités académiques qui ont œuvré à l’application des programmes de coopération ayant concerné notamment les provinces du Sud. Dans l’assistance se trouvaient notamment Farid El Bacha, doyen de la FSJES de Rabat-Agdal et président par intérim de l’Université Mohammed V, Aziz Laâroussi, vice-doyen de la même faculté, et Zakaria Abouddahab, un des meilleurs spécialistes marocains du droit international.
Ce bilan couronne le travail réalisé par la FSJES de Rabat-Agdal depuis la nomination de Farid El Bacha à sa tête, en 2019. Cette faculté, créée en 1957, a formé de nombreuses générations de hauts cadres marocains grâce à la compétence et au dévouement de professeurs de renom. Elle a également le mérite et l’honneur d’avoir eu comme étudiants le roi Mohammed VI, alors prince héritier, et le prince Moulay Rachid.
«La cause nationale et l’intégrité territoriale constituent une priorité pour toutes les composantes de la société marocaine, mais elles sont aussi au centre des préoccupations de l’Université Mohammed V et de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Agdal», a souligné Farid El Bacha à l’occasion de la présentation du bilan.
Le doyen de la FSJES de Rabat-Agdal a également précisé qu’«un programme académique a été mis en place en faveur des provinces du Sud autour de la formation, de la défense juridique et aussi des actions pour le développement régional».
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De son côté, Aziz Laaroussi a indiqué que huit conventions bilatérales ont été signées durant les trois dernières années en plus de 20 colloques organisés autour des provinces du Sud. Et d’exprimer sa fierté que la présentation de ce bilan triennal coïncide avec deux évènements, à savoir le 24ème anniversaire de la Fête du Trône et la reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
La professeure Jalila Aït Soudane s’est, quant à elle, félicitée d’avoir contribué à ce bilan, affirmant qu’elle a présenté dernièrement à Laâyoune un ouvrage académique intitulé «L’approche aux droits de l’homme et le nouveau modèle de développement». «C’est une expérience inédite que je renouvellerai volontiers», a-t-elle fait savoir.