En sa qualité de membre actif au sein de l’Union internationale des magistrats et de plusieurs autres organisations professionnelles internationales des droits de l’homme, et au vu de son engagement permanent, en tant qu’association professionnelle judiciaire marocaine, pour l'indépendance de la justice et pour la dignité des magistrats, l'Amicale Hassania des magistrats indique, ce lundi 8 mars dans un communiqué, avoir suivi avec étonnement les contrevérités et les interprétations de la défense de l'accusé Maâti Monjib, suscitées sur la base d'une approche fragmentaire et unitaire, sans objectivité et dont l'ultime objectif est d'induire en erreur l'opinion publique nationale et internationale et porter délibérément atteinte à l'indépendance de la justice et à la confiance qui lui est due.
Dans ce sens, l'Amicale fait part de son intention de recourir à toutes les procédures légalement autorisées pour informer l'opinion publique internationale et nationale de telles pratiques irresponsables qui violent les principes reconnus et pour y faire fermement face.
Elle a également salué la position du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, à travers son communiqué publié le 1e février 2021 qui, a contrario de ce qui a été relayé par la défense de l'accusé Maâti Monjib, fait partie intégrante des compétences du Conseil en tant qu'institution constitutionnelle garante de l'indépendance de la justice et de la protection des magistrats contre toute pression.
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L'Amicale souligne, ainsi, que la compréhension normale et la lecture simple du contenu explicite et clair de ce communiqué démontrent la volonté du Conseil de garantir les règles d'un procès équitable pour tous, et n'incluait aucune "Fatwa", opinion ou une intervention quelconque dans le déroulement du procès de l'accusé Maâti Monjib, contrairement à ce que sa défense a tenté de mettre en avant.
Ainsi, ajoute le communiqué, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a publié un communiqué pour inscrire l'affaire de Maâti Monjib dans son cadre juridique qui régit toutes les affaires similaires, pour ainsi couper court devant tous ceux qui publient consciemment ou inconsciemment des contrevérités et des allégations qui portent atteinte à l'impartialité et à l'indépendance du pouvoir judiciaire et à la confiance des citoyens en la justice et en la loi.
Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, ajoute la même source, vise à travers son communiqué à clarifier la loi au sujet de cette affaire et à corriger les fausses interprétations et les procédures juridiques telles que définies par le Code pénal.
L'histoire séculaire de la profession d'avocat et ses nobles valeurs appellent toute personne ayant l'honneur de l'exercer à s'acquitter de ses fonctions avec sérieux et responsabilité et à ne pas compenser ses défaillances et sa négligence dans l'accomplissement de sa mission par la publication de fausses informations, insiste l'Amicale.
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Le plaidoyer avec bonne foi et l'aide à la justice pour l'application équitable de la loi devraient, insiste le communiqué, inciter la défense de Maâti Monjib à suivre cette affaire, même à distance via la plate-forme électronique accessible à tous, en respect du délai raisonnable pour lequel elle prétend militer, alors que c'est le tribunal, avec toutes ses composantes, présidence et ministère public en l'occurrence, qui a veillé à garantir la présence de l'accusé, l'audition de sa défense et de le faire bénéficier de toutes les garanties tout au long de son procès.
L'Amicale Hassania des magistrats fait état de sa détermination à poursuivre la défense légitime du projet adopté par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire depuis sa création, ainsi que son implication dans ses différentes mesures stratégiques pour une justice solide, indépendante et compétente, appelée à faire face à tout ce qui pourrait affecter l'indépendance et l'impartialité des juges.
Elle souligne également adhérer aux mesures du Conseil visant à mener une évaluation objective du travail des juges et à faire face à tout manquement professionnel qui pourrait porter atteinte aux garanties d'un procès équitable ou aux droits de la défense, pour l'intérêt de la justice au Maroc, conclut le communiqué.