«Healthy Ramadan»: comment concilier jeûne et travail? Les conseils d’une spécialiste

Selma Rachidi, psychiatre et addictologue.

Selma Rachidi, psychiatre et addictologue. . khalil Essalak / Le360

Le 08/04/2022 à 16h57

VidéoComment concilier jeûne et travail pendant ce mois sacré de ramadan? Dans ce nouvel épisode de votre émission Healthy Ramadan, la psychiatre et addictologue, Selma Rachidi, dresse une liste de conseils à suivre pour éviter un trop grand stress et, de ce fait, préserver notre santé mentale.

Ne rien manger, ni boire entre le lever et le coucher du soleil n’est pas sans conséquences, surtout pour les personnes qui travaillent. Ces dernières peuvent en effet se sentir plus fatiguées, ou avoir du mal à se concentrer, surtout quand la charge de travail est considérable.

Il arrive, en outre, que ces travailleurs qui jeûnent soit plus stressés et plus vite irrités. C’est ce que nous explique Selma Rachidi dans ce nouvel épisode de l’émission Healthy Ramadan, dans lequel elle dresse une liste de conseils à suivre pour éviter un éventuel burn-out.

«Travailler sous pression pendant ou en dehors du mois de ramadan peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale de l’individu. Les conséquences pourraient s’avérer graves, surtout quand la personne en question fait un burn-out. Cet état se traduit par un épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel», indique-t-elle.

Il existe quelques signes fréquents qui peuvent alerter, notamment l’impulsivité, l’épuisement, l’inquiétude, l’anxiété, et bien d’autres. Le burn-out peut malheureusement aboutir à une démission ou un licenciement.

Toutefois, de petites adaptations permettront à chacun de travailler de manière sûre, productive et agréable durant cette période de jeûne.

«Pour éviter un burn-out pendant ce mois, il est recommandé de réduire la charge de travail, d’aménager les horaires de travail et de prendre des pauses pendant la journée. De plus, il est conseillée de consulter un spécialiste, qui lui seul, est apte à poser un diagnostic, et à proposer un traitement et un suivi adéquat à la personne concernée», conclut l’experte.

Par Fatima Zahra El Aouni et Khalil Essalek
Le 08/04/2022 à 16h57