Gendarmerie royale: la gent féminine se fraye une place

DR

Revue de presseKiosque360. La première cohorte de femmes officiers se prépare à intégrer les troupes de la gendarmerie royale. Il s’agit de la toute première promotion des étudiantes-officiers de l’Académie militaire royale de Meknès.

Le 08/03/2020 à 20h59

La première promotion de femmes officiers va intégrer les troupes de la gendarmerie royale, nous apprend le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 9 mars. Pendant les sept derniers mois, ces femmes officiers du régiment ont suivi une formation académique et été confrontées à des mises en situation sur le terrain pour renforcer leurs acquis psychologiques en matière de leadership. Le cursus a également pour finalité d’améliorer leur condition physique et de renforcer leur capacité de résilience en situation de crise. 

A l’issue de la formation, les services des «forces douces» seront déployés sur le terrain et couvriront les différents champs d’intervention de la gendarmerie royales, souligne le média casablancais.

Désormais, l'égalité des sexes règne, en première année, dans la formation des apprentis officiers. Tous les officiers suivent, en effet, la même formation académique et militaire.

Pour l’année en cours, l’académie royale militaire de Meknès assure la formation des officiers qui intégreront, en fin de parcours, les rangs des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale, ou encore des Forces auxiliaires.

La formation à l’académie dure 4 ans. Elles permet aux lauréats, qui bénéficient du grade de sous-lieutenant, de décrocher un diplôme d'études universitaires et militaires. 

Avec le vent d’ouverture que connaissent les FAR, la participation des femmes au sein de l’armée ne se cantonne plus aux simples fonctions d’exécution, notamment au sein des services de santé ou du secteur social. Sous-représentées aux postes-clés, les femmes pourront désormais bousculer les codes classiques de la hiérarchie.

Il n’est plus question de sombrer dans les vieux clichés d’une armée à forte dominance masculine. Celle-ci cède peu à peu le champ à une armée moderne donnant de plus en plus de place à la gent féminine.

Par Maya Zidoune
Le 08/03/2020 à 20h59