Le mérite du lancement de la licence hybride de droit-économie, présentée comme «de nouvelle génération» et «la première au plan pédagogique au sein de l’université marocaine», revient à deux principaux acteurs, à savoir le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat Agdal, Farid El Bacha, et au professeur Anas Serghini Anbari, coordonnateur de la nouvelle licence.
L’apport du président de l’Université Mohammed V de Rabat, Mohammed Rhachi, a été également déterminant dans la mise en place de ce cursus. «Nous avons accordé toutes les accréditations nécessaires pour la mise en œuvre» de ce projet, s’est-il félicité.
Farid El Bacha, considéré comme le principal concepteur de cette licence, parle du souci de décloisonnement des champs disciplinaires. «Il s’agit d’une filière innovante parce qu’elle s’inscrit dans une vision de transdisciplinarité. Nous avons essayé de rompre avec le cloisonnement, souvent artificiel, entre les différents champs disciplinaires», a-t-il affirmé dans un entretien avec Le360.
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Le doyen de la FSJES de Rabat-Agdal a également tenu à souligner que «l’étudiant va évoluer dans le droit et dans l’économie, deux champs complémentaires, puisqu’il ne s’agit pas de faire, d’un côté, des études juridiques et, de l’autre, de l’économie pour obtenir un diplôme en droit et un second en économie».
Il s'agit donc «d'une forme de fusion et de complémentarité, car c’est une licence qui évolue dès le départ dans les interactions entre le droit et l’économie» et qui «se distingue par son architecture pédagogique».
Il y a ainsi d’un côté, le droit public et le droit privé et, de l’autre, des disciplines telles que l’économie, la microéconomie, la macroéconomie, la statistique, l’intelligence économique et l’entreprenariat. Ces différentes disciplines sont enseignées avec, en parallèle, des modules de culture générale. «Cette licence va répondre aux besoins du tissu productif national. Nous sommes heureux de la voir naître», a conclu El Bacha.
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Les besoins en formation induits par le nouveau modèle de développement ont également été à l’origine du lancement d’une telle licence. Son coordonnateur, Anas Serghini Anbari, qualifie de «structurante» cette licence qui entre dans le cadre de «l’université de demain». Selon lui, elle s’inscrit également «dans le cadre du nouveau modèle de développement, c’est-à-dire la formation de nos étudiants dans des métiers innovants».
Le candidat à l’inscription à la première année de cette licence doit être titulaire d’un bac scientifique. La maîtrise les langues étrangères est également «une condition sine qua non de sélection», insiste Anbari, ajoutant qu'«il est prévu d’associer étroitement le secteur privé et l’administration à l’insertion de nos futurs diplômés».