Enseignement supérieur: le ministère réintègre les étudiants du bachelor dans le cycle de la licence

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Revue de presseKiosque360. A peine institué, le bachelor vient d’être supprimé par le ministère de l’Enseignement supérieur qui a décidé de réintégrer les étudiants de ce cycle dans l’ancien système de la licence fondamentale. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 25/02/2022 à 21h39

Le ministère de l’Enseignement supérieur réoriente les étudiants du cycle bachelor vers celui de la licence fondamentale après avoir annulé ce système dans les facultés publiques.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du weed-end (26 et 27 février) que plusieurs facultés ont décidé de réintégrer les étudiants du bachelor dans le système de la licence fondamentale. C’est ainsi que les doyens des facultés de Cadi Ayyad (Marrakech), Ibn Zohr (Agadir), Mohammed 1er ( Oujda) et Hassan II (Casablanca) ont informé les étudiants concernés de la suspension de l’enseignement dans les différents cycles du bachelor.

Cette décision, ajoutent-ils, a été prise suite à la réunion des commissions pédagogiques. C’est le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, qui a mis fin à la controverse suscitée par le programme du bachelor. Il a déclaré que son département allait mettre fin au système du bachelor dès le début de la prochaine année universitaire.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que le ministre a souligné que les facultés vont adopter le cycle de la licence de trois ans et de la licence professionnelle comme cela a été le cas dans l’ancien système universitaire. Du coup, précise Abdellatif Miraoui, près de 90% des étudiants du bachelor ont été intégrés dans le système de la licence fondamentale. Le ministre reconnait que l’application de ce système a été difficile à mettre en œuvre tant sur le plan de la logistique qu'au niveau académique.

Le Conseil supérieur de l’Education et de la formation a examiné à la loupe le cycle du bachelor. Ce système, précise le Conseil, pose de nombreuses difficultés tant sur le plan de la gestion que de l’organisation car, dit-il, la création d’un cycle parallèle ne garantit pas une formation de qualité. Ce constat est confirmé par les expériences précédentes comme la «licence pratique» et la «licence professionnelle» qui se sont avérées inefficaces, indique le Conseil supérieur de l’Éducation et de la formation.

Par Hassan Benadad
Le 25/02/2022 à 21h39