Émouvantes obsèques d’Abdelhak Lamrini, porte-parole du Palais et historiographe du Royaume

Obsèques d’Abdelhak Lamrini, porte-parole du Palais et historiographe du Royaume, en présence du prince Moulay Rachid, à Rabat le 3 juin 2025. (Y.Mannan/Le360)

Le 03/06/2025 à 19h21

VidéoC’est dans une atmosphère de recueillement et de piété, en présence du prince Moulay Rachid, que se sont déroulées, ce mardi après-midi, les obsèques d’Abdelhak Lamrini, porte-parole du gouvernement et historiographe du Royaume, décédé le jour même à Rabat à l’âge de 91 ans.

La cérémonie funèbre s’est tenue en présence du prince Moulay Rachid, des membres de la famille du défunt, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique et culturel. Après la levée du corps à son domicile de Rabat, le cortège s’est arrêté à la mosquée Bab El Alou, où a été célébrée la prière du mort, avant de se diriger vers le grand cimetière des Martyrs, où le défunt a été inhumé.

De nombreuses personnalités interrogées par Le360 ont exprimé leur profonde douleur face à la disparition de ce grand commis de l’État. L’un de ses fidèles compagnons, Hassan Chérif Skali, vice-conservateur du Mausolée Mohammed V, a qualifié sa mort de «grande perte». «C’était un homme sage, cultivé, brave», a-t-il déclaré avec émotion, ajoutant qu’Abdelhak Lamrini aimait profondément son pays et ses institutions.

D’autres témoignages de tristesse, notamment ceux de Mohamed Berrada, journaliste et écrivain, et de Mohamed Bouden, ont rendu un vibrant hommage à la mémoire du défunt.

Le roi Mohammed VI a adressé ce jour-là un message de condoléances à la famille de feu Abdelhak Lamrini:

«En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion aux membres de la famille du défunt, et à travers eux, à ses proches, à ses amis, à ses admirateurs et à la communauté académique et culturelle, suite à la perte de l’un des piliers de leur famille, l’une des figures intellectuelles et culturelles, et l’un des fidèles serviteurs du pays.»

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 03/06/2025 à 19h21